mardi 29 juillet 2014

Que signifie "HAMAS" en arabe et en hébreu ?

Le mot Hamas حماس , acronyme de harakat al-muqâwama al-’islâmiya, soit le Mouvement de résistance islamique, possède, vous vous en doutez, un sens aussi bien en arabe qu’en hébreu. La comparaison entre les deux significations est hautement significative.

En arabe, Hamas ou Hamiss possède une connotation plutôt sympathique ; il signifierait « ardeur, zèle, enthousiasme, bonne volonté ». Cela cadre bien d’ailleurs avec l’image que les membres du Hamas aimeraient véhiculer : pleins d’allant, marchant de l’avant, secouant les foules, dynamiques.

Il n’en est pas de même en hébreu. Le mot חמס ou חמאס apparaît très tôt dans la Torah, dans la Section de Noé. Peu de temps après qu’il eut créé le monde, D.ieu est fort mécontent de ses créatures qui se comportent aussi mal qu’il est possible : dépravation des mœurs, idolâtrie et surtout violence. Rashi nous indique qu’il ne s’agit pas de violence gratuite mais de vol avec violence. Le très génial Onquelos nous précise la nature de cette violence par un mot en araméen « Hatoufin » qui, en hébreu moderne, signifie « kidnapping » (ça vous rappelle sans doute quelque chose). Ces braves gens avaient pour habitude d’enlever, séquestrer pour pervertir et/ou tuer d’autres hommes/femmes/enfants. Bref, D.ieu n’a apparemment pas réussi son coup avec les descendants d’Adam et d’Eve et constate que « la terre s’était remplie de …. Hamas ».  Ce Hamas, Il veut l’annihiler, le gommer de la surface de la terre, mais puisqu’il faut bien garder au moins un couple pour la repeupler après que tous les Hamasnikim auront été anéantis, il garde en vie la famille élargie de Noé dont la mission sera de d’améliorer la race humaine. Le reste vous le connaissez, surtout si vous avez vu le film Maboul : arche, déluge, animaux, etc…

Le mot "Hamas" en hébreu apparaît dans d’autres sections du Tanakh (Ancien Testament) :  Proverbes 3:31, Samuel B 22:49. Le sens du mot est identique : méchant (Rasha), injuste, violent…

La mise en parallèle entre la signification du mot "Hamas", en arabe et en hébreu, correspond me semble-t-il à une réalité tangible : Les Hamasnikim sont convaincus de leur bon droit qui consiste à voler, tuer, kidnapper l’Autre, l’ennemi, le Juif. Cela leur parait même nécessaire et juste et, ils s’y livrent avec enthousiasme et zèle, selon le sens littéral du mot. Si pour arriver à leurs fins il faut se protéger par des boucliers humains, pourquoi pas, la fin justifie les moyens. La morale et l’éthique, même la plus élémentaire, n’a pas de sens dans leur raisonnement. Ce qui importe c’est leur enthousiasme, leur Hamas, حماس dans l’accomplissement de leur tâche. Cet  enthousiasme à tuer kidnapper et détruire revêt bien évidemment une autre signification en hébreu, et, semble-t-il aux yeux de l’Eternel, qui n’y voit qu’un seul remède : les anéantir tous.

Il est remarquable de noter qu’un même mot qui comporte la même racine et le même sens originel en araméen, arabe et hébreu a dérivé au gré de la philosophie et du comportement des peuples qui l’emploient. De la violence et ses dérives monstrueuses les Musulmans n’ont retenu que la force et l’enthousiasme à la mettre en action.


Et ne nous y trompons pas, les Musulmans un tant soit peu avertis, et pas seulement à Gaza, développent la même énergie à blesser, tuer et vandaliser. La France possède aussi son propre Hamas qui va mettre à bas le principe de la laïcité et les valeurs républicaines, mais contrairement à Israël elle n’en a pas conscience et ne sait pas le combattre. Je la plains


jeudi 24 juillet 2014

Les Harédim en temps de guerre en général se taisent sauf Shalom Cohen qui prétend qu’Israël n’a pas besoin d’armée


La disparition du Rav Ovadia Yosef a considérablement affaibli le parti Chass. La nomination du  Rav Shalom Cohen par Arié Dhéry pour le remplacer va complétement l’achever.

Au 17e jour de la guerre, alors que Tsahal s’échine de toutes ses forces à combattre le Hamas, que des dizaines de soldats tombent au front, le très orthodoxe Rav Cohen (puisqu’il faut l’appeler ainsi) déclare : "Israël n’a pas besoin d’armée » puisque D. combat pour lui.


La vraie question qui se pose est de savoir qui a besoin de Rav Cohen et par là même du Parti Chass.

mercredi 23 juillet 2014

Comment reconnaître un rabbin ?

Réponse : pas nécessairement à son habit et surtout pas à la longueur de sa barbe, car Vous le savez bien, comme le dit le dicton populaire: l’habit ne fait pas le moine, ni le rabbin à fortiori ! Sur cette photo apparaissent 45 Rabbins arrivés en Israël des quatre coins du continent nord-américain pour un voyage d’empathie et de solidarité envers le Klal Israël à Sion, marqué dans sa chair par la perte des soldats tombés sur le front. Ils officient, chacun dans sa ville,  auprès de communautés masorti dont le nombre des membres dépassent souvent le millier de personnes. Une de leurs étapes fut Netzach Israel à Ashkelon et son miklat qui accueille et distrait les enfants du voisinage

En France, le Mouvement Masorti ou Conservative est mal connu et, on a trop souvent tendance à le confondre avec Le Mouvement Libéral ; il est vrai qu’il s’agit à l’origine d’une création nord-américaine. Mais lisez ou relisez Haïm Potok et vous verrez  que ses rabbins et bons nombre de ses fidèles respectent la Halakha, mangent scrupuleusement casher, respectent Shabbath, etc..  Seulement voilà, ils le font sans ostentation ni effets de manches. Quant à leurs rabbins, je peux le dire, pour avoir fréquenté quantités de rabbins de toutes les couleurs et de toutes les tendances, ils possèdent une érudition que bon nombre de rabbins dits classiques pourraient leur envier. 

Ce qui, à mon sens, caractérise essentiellement les communautés massorti, c’est avant tout que ses membres sont avant tout des Havérim dans le plein sens du mot en hébreu. C’est-à-dire égaux en droits et en devoirs, quels que soient leur âge, leur sexe ou leur niveau d’érudition et de piété. Petit exemple à l’appui : quand dans toutes les synagogues que je connais l’officiant dit : Birshout rababan vé rabbotaï, avec la permission de mes rav et de mes maîtres, ce qui est sommes toutes assez pompeux et souvent inexact, dans une synagogue masorti on dit simplement birshout havéraï.  Ce qui caractérise aussi les masortim c’est aussi d’avoir sorti les femmes de leur Galout, autrement dit de les avoir délivrés de leur cuisine et surtout de la sphère étroite de connaissances qui, selon certains, doit rester leur lot. Il est clair que si certains considèrent que les neurones féminins sont moins développés que les neurones masculins et qu’une femme penchée sur un Daf de Guemara (une page de Talmud) constitue un spectacle indécent, il est préférable qu’il continue à fréquenter sa synagogue habituelle.

En Israël le mouvement masorti connait un large développement parce qu’il correspond au vécu et à la mentalité de la société israélienne. Le besoin de retrouver des racines juives authentiques à travers ses textes millénaires, à travers la prière en commun entre Havérim, par définition égaux,  et ceci sans coercition, ni regard en coin, si l’on a enfreint tel ou tel point Halakha (Loi). Nobody is perfect ! La femme en Israël ne veut plus être cachée derrière un rideau opaque ou perchée au poulailler pendant que les hommes officient.


Pour notre part, à Ashkélon dans la communauté Netsah Israël, ma femme et moi, avons reçu le meilleur accueil qui ne nous a jamais été réservé dans toutes les communautés que nous avons fréquentées. Aussi je vous recommande, où que vous habitiez, de découvrir la communauté masorti la plus proche de votre domicile et si vous habitez à Ashkélon, de nous rejoindre. A bientôt.

dimanche 20 juillet 2014

Pourquoi les Chrétiens de France, à l’instar des Musulmans, ne manifestent pas quand on tue les Chrétiens de Mossoul et que l’on brûle leurs églises ?


Il y a quelques jours, on apprenait que les Chrétiens - ou du moins ce qu’il en reste -  de Mossoul, une ville du nord de l’Irak contrôlée par les djihadistes de l’Etat islamique, fuyaient en masse leur ville après un ultimatum d’ISIL (Islamic State of Iraq and the Levant) leur donnant quelques heures pour quitter les lieux. La population chrétienne de cette ville irakienne, qui s’élevait à environ 100.000 personnes il y a dix ans, était estimée à 5 000 avant la prise de la cité par les djihadistes. Il est vrai qu’on leur laisse le choix : la conversion à l’islam, l’exil ou le glaive.
Leurs maisons sont marquées par un signe qui se veut infamant , Noun en arabe, la première lettre de Nasrani, soit "chrétien". Un Noun en rouge entouré d’un cercle de la même couleur, suivi d’une inscription, signifie que la maison appartient  désormais à l’État Islamique d’Irak et du Levant.
A Mossoul, la chaine de télévision irakienne al-Sumaria  a rapporté que l’ISIL a incendié des églises, terrorisé la population et violé des jeunes filles. Par ailleurs  le palais épiscopal des Syriens catholiques, fleuron de la chrétienté d’Orient, a été incendié.


Pourquoi les Chrétiens de France, de Navarre et d’ailleurs ne se lèvent-ils pas en masse pour manifester, protester, exiger que ce génocide - là, il s'agit d'un vrai génocide - cesse. Le monde arabe d’Orient a massacré et vomi ses Chrétiens qui étaient là avant que les Mahométans ne s’y installent ; aujourd’hui il détruit jusqu‘à leur trace ? Pourquoi les Islamistes de France détiennent-ils le monopole des Manifs?  

mardi 15 juillet 2014

A Ashkelon la communauté Netzach Israel fait oublier aux enfants du voisinage les boum et les sirènes


La communauté Netzach Israel dispose d’un large Miklat (espace protégé) qui accueille, distrait, et permet de servir à manger aux enfants du voisinage lorsque les sirènes hurlent et les roquettes sifflent.

Fondée en 1967 cette communauté a une large expérience de moments heureux et aussi de périodes noires comme celles que nous vivons. Aussi, chaque fois que les roquettes tombent sur Ashkelon, Netzach Israel se mobilise pour offrir un peu de joie aux enfants. Les adolescents  de la Communauté regroupés sous l’Association Noam sont formés pour s’occuper d’enfants et leurs proposent une foule d’activités, les adultes de la communauté se joignent à eux pour les distraire et les instruire et des intervenants extérieurs tels que des clowns et des professeurs de Yoga leurs font oublier un moment leur quotidien. Les enfants reçoivent un repas au frais de la communauté.


Cette communauté compte parmi ses membres des Vatikim qui ont participé à la guerre d’Indépendance, que des parents d’élèves qui qui sont heureux de placer leurs enfants dans le gan Tali qui est l’un des plus prisés d’Ashkelon, qu’un jeune et talentueux rabbin d’origine argentine.  La communauté se regroupe autour de valeurs juives et humanistes où le maître mot est Havérim

dimanche 13 juillet 2014

Le dôme de fer est lui-même protégé par « l’amitié d’un Roi ». Bilaam et le Hamas le savent bien

Ainsi que nous le rappelle Bilaam  (Les Nombres, Balak 23:20)

Il ne regarde pas l’iniquité en Jacob
Il ne voit point de mal en Israël
L’Eternel son Dieu est avec lui
Et l’amitié d’un roi le protège


Les islamistes du Hamas le reconnaissent d’ailleurs volontiers. A la question «  COMMENT EST-IL POSSIBLE QUE VOUS TIRIEZ AUTANT DE ROQUETTES SUR ISRAEL ET QU’IL N’Y AIT PAS DE VICTIMES. ? » La réponse fuse : « Nous le savons, mais D.IEU TRAVAILLE POUR ISRAËL ! » 

L’idée d’un Etat palestinien doit être enterrée après l’opération contre le Hamas à Gaza

L’opération Falaise solide et non « bordure de sécurité », comme la traduisent les journaleux, a ceci de bon qu’elle permet de montrer au monde entier , à commencer par les sympathisants de la Gauche israélienne, qu’il est interdit de faire sortir Tsahal ne serait-ce que d’un millimètre de la Judée et Samarie. En effet qu’est-ce que Gaza si ce n’est un territoire devenu une zone de fureur et de non-droit le jour où les forces de Tsahal l’on quitté en ce jour funeste du 11 Septembre 2005. 
Dans une zone placée sous la seule autorité des Arabes, toutes les dérives sont permises et se réalisent immanquablement, à commencer par la prise en otage des habitants, la destruction de l’Autre et la fabrication des armes qui permettent d’y parvenir. 
Ceci n’est pas spécifique à Gaza : à l’exception de l’Egypte,  le Printemps arabe n’a accouché que de guerres tribales  qui ont fait revenir des Etats constitués - plus ou moins bien - à des  années-lumière en arrière.
Le retrait, même partiel de Tsahal de toute zone occupée par des Arabes ; entendez par là la Judée Samarie, quelles que soient les zones : A, B ou C, entraînerait immanquablement  la constitution des mini Gaza dans tous les coins. Cela signifie qu’il faut oublier une fois pour toutes toute velléité de créer un Etat palestinien en Cisjordanie, ou ailleurs. 

jeudi 10 juillet 2014

Malgré les roquettes, Israël permet à des centaines de camions de faire entrer de la nourriture à Gaza

Malgré les tirs de roquettes sur Israël qui ne cesse pas un instant, depuis le commencement de l’opération "Falaise solide", plus de 200 camions transportant de la nourriture et des marchandises de première nécessité, rentrent dans Gaza. Les camions passent par Kérém Shalom. L’interdiction de transporter du béton et d’autres marchandises qui pourraient servir le Hamas est toujours en vigueur.

Connaissez-vous beaucoup de pays qui reçoivent des bombes sur la tête et qui malgré cela continuent à fournir de la nourriture aux habitants du pays agresseur ?

Quelques observations:

- Pourquoi c’est à Israël de fournir de la nourriture aux Gazaouites et non à l’Egypte ?

- Pourquoi les médias étrangers n’évoquent pas cette action humanitaire sommes toutes assez remarquable ?

- Israël a-t-il vraiment raison de fournir de la nourriture aux Chefs de Hamas et aux tireurs de roquettes, qui sont surement les premiers servis, pour continuer à garder la forme ?

- Les Arabes agiraient-ils de la même façon vis-à-vis des Juifs si la situation était inversée ?

- Le président palestinien Mahmoud Abbas a-t-il raison d’accuser Israël de « commettre un génocide contre le peuple palestinien » ?


Tsouk Eitan signifie "falaise solide ou stable" et non "Bordure protectrice". Ils arrivent même à  déformer les noms des opérations

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...