jeudi 28 novembre 2019

Ce que je reproche donc à Netanyahou


Les chefs d’accusation contre Netanyahou m’importent peu ; après tout ils seront jugés devant un tribunal et les juges rendront leur sentence. Contrairement à nombre de mes « amis » francophones sur Facebook je ne prends pas position, ni sur le contenu des chefs d’accusation, ni sur leur gravité, ni sur l’opportunité de mettre Netanyahou en accusation, ni sur leur timing.

Là où oui je prends position c’est sur l’attitude et le comportement du Premier Ministre de l’Etat d’Israël qui a manifestement oublié que lorsqu’on était élu à la tête de l’Etat on devient de facto le Premier ministre de tous les citoyens et le garant de l’ensemble des Institutions. Or, Netanyahou se comporte, non pas comme un chef de l’Etat mais comme un Chef de clan qui rassemble le Likoud et les Partis périphériques qui gravitent, par seul opportunisme, autour du Likoud. Ceux qui n’en font pas partie sont des parias, pire encore des ennemis. Ses propres ennemis qui cherchent à le renverser mais aussi, selon lui, des ennemis de l’Etat et du Judaïsme même (« La Gauche a oublié ce que c’est d’être juif », susurrait-il à l’oreille de Rav Kadouri Zal).

Il n’est pas acceptable de confondre les adversaires politiques de Netanyahou avec les « ennemis » de l’Etat juif qui seraient d’après lui la Gauche honnie, les apparentés gauche, les Média gauchos, la Police qui a mené l’enquête et les Institutions judiciaires qui ont établi des chefs d’accusation.  

Ce que je reproche donc à Netanyahou c’est de diviser gravement et pour sa seule convenance le peuple qui vit à Sion, Les Israéliens qui travaillent et combattent contre les vrais ennemis de l’Etat, quand c’est nécessaire.

Une véritable fracture sociale s’est créée en Israël, à l’occasion de ces élections à double, triple détente. Une fracture qui aura du mal à guérir, voire qui ne se ressoudera jamais complétement, et c’est cela qui me désole. Les gens qui se supportaient hier sont devenus les ennemis irréductibles de ceux qui ne pensent ou ne votent pas comme eux. La violence verbale et physique a repris ses droits. Le débats d’idées sont désormais impossibles. Les véritables problèmes auquel Israël doit faire face sont relégués aux oubliettes.
Je peux comprendre que Netanyahou veuille siéger en premier à la Knesset pour faire face en position de force aux accusations, de là dépecer Israël en deux, il y a un pas qui est inacceptable.

Netanyahou a beaucoup fait pour l’Etat ; il aurait pu en faire davantage en menant une politique de Droite plus tranchante en ramenant au sein de l’Etat une grande partie des villes et territoires qui ont encore un statut de colonies (vous pouvez constater que politiquement je me situe à la droite de Netanyahou).


mercredi 20 novembre 2019

Palestine, Israël, Canaan. A qui appartient la terre ?

Palestine, Israël, Cannaan,    à qui appartient la terre?: L’Actualité à la poursuite de la Bible par [Levy, Alexandre] qui appartient la terre ? Et d’abord de quelle terre s’agit-il ? La terre telle qu’elle est définie par les frontières de l’Etat d’Israël, celle qui devrait, selon certains, être partagée entre les Juifs et les Arabes, l’immense territoire qui a appartenu aux Hébreux lors du règne de Salomon, la terre dite « sainte » appartenant aux trois religions monothéistes ? La terre qui a appartenu aux Cananéens avant que Moïse ne conduise les hébreux dans la terre de leurs ancêtres ......

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dimanche 17 novembre 2019

"ISRAËL, PALESTINE, CANAAN. A qui appartient la terre ?"

Je vous livre en avant-première  la note de présentation de mon nouvel ebook à paraitre sur Amazone.

A qui appartient la terre ? Et d’abord de quelle terre s’agit-il ? La terre telle qu’elle est définie par les frontières de l’Etat d’Israël, celle qui devrait, selon certains, être partagée entre les Juifs et les Arabes, l’immense territoire qui a appartenu aux Hébreux lors du règne de Salomon, la terre dite « sainte » appartenant aux trois religions monothéistes ? La terre qui a appartenu aux Cananéens avant que Moïse ne conduise les hébreux dans la terre de leurs ancêtres, Abraham, Isaak et Jacob, et que Josué ne la conquière en partie ; le roi David terminant le travail ? Celle qui devrait échoir aux Palestiniens ou aux Cananéens, parce que, vous le savez bien, le Peuple juif n’existe pas, comme le soutient Shlomo Sand. La terre qui ne comprend qu’une bande côtière concentrée autour de Tel-Aviv, poumon économique de l’Etat d’Israël. Les territoires « occupés » ou « libérés », la Transjordanie ou, la Judée et la Samarie ayant appartenu de tous temps aux Hébreux ? Jérusalem-est où ne vivent que des Arabes, le Mont du Temple ou l’Esplanade des mosquées ? La terre telle que la définit la Gauche israélienne où celle du Likoud et des Sionistes religieux ? Le caveau des Patriarches ou Hébron, la ville arabe où les Juifs n’ont que faire ? La non-terre telle qu’elle est perçue par les Hassidei Satmar parce que seul le Messie, n’est-ce pas, est en droit de faire venir les Juifs exilés à Sion ?
Je pourrais poursuivre à l’infini la liste de questions qui comprend autant de réponses que d’interlocuteurs, qui détiennent, chacun, une réponse circonstanciée à toutes ces questions.
Ma modeste contribution dans cet essai est, vous l’avez compris, non pas d’apporter des réponses mais d’enrichir la liste des questions, en fournissant au lecteur des pistes de réflexion basées sur l’Ancien Testament et plus particulièrement sur le Livre de la Genèse, à la condition de le lire attentivement, ce que je me suis efforcé de faire, en faisant passer les acteurs majeurs sous sous une loupe grossissante.
Quand on cherche des explications aux soubresauts qui agitent aujourd’hui le Moyen Orient, au terrorisme islamique qui menace l’Occident, on a tendance à les chercher dans le Coran ou dans la mainmise par les pays arabes du pétrole, qu’Allah dans sa magnanimité, a bien voulu planter dans leur terre.  Et on oublie qu’Esaü floué de son droit d’aînesse par Jacob ne trouve rien de mieux pour enquiquiner ses parents et suivre son destin, que d’épouser la propre fille d’Ismaël, et des filles cananéennes, lire palestiniennes. Des liens de sang unissent désormais et à jamais le père des fondateurs de Rome et le lointain ancêtre de Mahomet ; liens qui leur permettront de mieux harceler Israël, l’usurpateur hébreu.
La fascination de l’Occident chrétien pour l’Islam en général, et sa sollicitude pour la cause palestinienne en particulier sont déjà inscrites dans la Torah. Ismaël, quant à lui, conteste l’héritage de Jacob ; n’est-il pas le premier né d’Abraham qui, selon lui, fut soumis à Dieu, donc islamisable, donc, musulman.
La haine, parsemée d’alliances circonstancielles, que se vouent ces trois personnages qui ont écrit l’histoire biblique, continue, à peine déguisée, à façonner l’Histoire à travers les âges.
Son expression moderne n’est qu’un pâle copié-collé de ce qui s’est passé il y a cinq mille ans. L’actualité court après la Bible pour tenter de se mettre en phase avec elle. Donc, autant prendre le problème par l’autre bout.

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...