lundi 23 mars 2020

Psaume 91, contre les contagions en tous genres, dont le Corona

Un bon truc contre le Corona, réciter tous les soirs après le Chema, le psaume 91.  Pour ma part je n’ai pas attendu ce virus impertinent pour le faire

En hébreu, ce psaume porte le nom de יֹשֵׁב בְּסֵתֶר עֶלְיוֹן, Yoshev besétér élyion

A deux reprises le psaume 91 évoque la peste et le meilleur moyen de s’en protéger.

1/ Celui qui demeure à l’abri du Très Haut et qui s’abrite dans son ombre sera délivré de la peste et de ses ravages

2/ Tu ne craindras ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi.

Je vous livre le texte en hébreu et une mauvaise traduction en français, mais vous n’avez qu’à le lire en hébreu, même phonétique.


יֹשֵׁב בְּסֵתֶר עֶלְיוֹן, בְּצֵל שַׁדַּי יִתְלוֹנָן:
אֹמַר לַה' מַחְסִי וּמְצוּדָתִי, אֱלֹהַי אֶבְטַח־בּוֹ:
כִּי הוּא יַצִּילְךָ מִפַּח יָקוּשׁ, מִדֶּבֶר הַוּוֹת:
בְּאֶבְרָתוֹ יָסֶךְ לָךְ וְתַחַת־כְּנָפָיו תֶּחְסֶה, צִנָּה וְסֹחֵרָה אֲמִתּוֹ:
לֹא־תִירָא מִפַּחַד לָיְלָה, מֵחֵץ יָעוּף יוֹמָם:
מִדֶּבֶר בָּאֹפֶל יַהֲלֹךְ, מִקֶּטֶב יָשׁוּד צָהֳרָיִם:
יִפֹּל מִצִּדְּךָ אֶלֶף וּרְבָבָה מִימִינֶךָ, אֵלֶיךָ לֹא יִגָּשׁ:
רַק בְּעֵינֶיךָ תַבִּיט, וְשִׁלֻּמַת רְשָׁעִים תִּרְאֶה:
כִּי־אַתָּה ה' מַחְסִי, עֶלְיוֹן שַׂמְתָּ מְעוֹנֶךָ:
לֹא־תְאֻנֶּה אֵלֶיךָ רָעָה, וְנֶגַע לֹא־יִקְרַב בְּאָהֳלֶךָ:
כִּי מַלְאָכָיו יְצַוֶּה־לָּךְ, לִשְׁמָרְךָ בְּכָל־ דְּרָכֶיךָ:



Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur,
De la peste et de ses ravages.
Il te couvrira de ses plumes,
Et tu trouveras un refuge sous ses ailes;
Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,
Ni la flèche qui vole de jour,
Ni la peste qui marche dans les ténèbres,
Ni la contagion qui frappe en plein midi.
Que mille tombent à ton côté,
Et dix mille à ta droite,

samedi 21 mars 2020

Débaptisons le Corona, il se vexera et disparaîtra


Le nom ce Corona appliqué au virus vient de sa forme lorsqu’on l’observe au microscope. Le virus possède des protubérances ou des pointes qui le font ressembler à une capsule de bière ; mieux encore à une couronne d’épines observée à plat. Or quelle est la plus fameuse couronne plate qui comporte des pointes ? La réponse est évidente, il s’agit tout simplement de la couronne du Christ.

Dans le Nouveau Testament, Saint Jean rappelle que les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi saint, trouvant bien drôle qu'un Juif venant de la campagne puisse prétendre être roi, se moquèrent du Christ et de sa Royauté en le coiffant d'une couronne garnie d'épines. Des branches flexibles couvertes de longues épines furent tressées afin de leur donner la forme d'une couronne, puis furent enfoncées dans son cuir chevelu ce qui le fit saigner abondamment.

Cette fameuse couronne d’épines ou simplement une ou des épines qui la composent devinrent au fil des siècles un objet de vénération pour les Chrétiens. À Anzù, dans le nord de l'Italie, foyer européen du coronavirus, se trouve une basilique où sont conservées les reliques sainte Corona, notamment vénérée contre la peste et les épidémies (sic)

La plus fameuse réplique de la couronne du Christ est conservée à la cathédrale de Notre Dame. Il s’agit d’un cercle de joncs d’un diamètre de 21 centimètres réunis en faisceaux et retenus par des fils d’or. C’est sur ce cercle tressé, que se trouvaient les épines. On en compterait 70, de même nature.
On raconte que Saint Louis, délaissant ses atours royaux, endosse une simple tunique et, pieds nus, aidé de son frère, porte la Sainte Couronne jusqu’à Notre-Dame de Paris avant de déposer l’ensemble des reliques dans la chapelle du palais. Pour les conserver, il édifie un reliquaire à leur mesure : la Sainte Chapelle. Durant la Révolution française, les reliques seront déposées à la Bibliothèque nationale. Suite au Concordat de 1801, elles seront remises à l’archevêque de Paris qui les affectera au trésor de la Cathédrale le 10 août 1806 où elles se trouvent toujours aujourd’hui.

Cette couronne ne m’aurait pas beaucoup marquée si je ne l’avais pas comparée aux photos du virus qui circulent abondamment. La ressemblance est frappante. Et alors me direz-vous, le virus du Corona ressemble à la couronne de Jésus, que faire ?

En fait le virus ne ressemble à la couronne que s’il est photographié à plat, or le virus est en volume et les protubérances partent dans tous les sens. Si je devais le comparer à un objet ou à un animal, la première chose qui me vient à l’esprit est un hérisson ou un porc-épic.

Dans la tradition juive il est de coutume de changer le nom, ou plutôt le prénom, d’un malade en danger, pour conjurer le sort ou …. amadouer les anges. Confucius nous dit : « Si les noms ne sont pas ajustés, le langage n’est pas adéquat. Si le langage n’est pas adéquat, les choses ne peuvent être menées à bien. Si les choses ne peuvent être menées à bien, les bienséances et l’harmonie ne s’épanouissent guère. Les bienséances et l’harmonie ne s’épanouissant guère, les supplices et les autres châtiments ne sont pas justes. Les supplices et les autres châtiments n’étant plus justes, le peuple ne sait plus sur quel pied danser »

Moralité, il est important de nommer une chose ou individu de la façon la plus exacte possible et les circonstances peuvent amener à changer un nom pour lui imprimer une nouvelle trajectoire, positive de préférence.

En conséquence, je propose de débaptiser le virus en question en le nommant hérisson ou Kipod  en hébreu. L'hérisson a une bonne bouille, il a l'air sympa et mignon, l'inverse du virus qui nous pourrit la vie. Gageons qu'il se vexera et disparaîtra. 


mercredi 4 mars 2020

Israël, la tentation d'un roi


Il a fallu 400 ans aux Hébreux (de 2488, entrée en Terre sainte à 2871, début des Prophètes) pour réaliser qu’ils n’étaient pas comme tous les autres peuples ; à savoir qu’ils n’avaient pas de roi. Certes ils avaient à leur tête des Juges, sages et courageux : Barak, Deborah, Gidon, Samson même, mais honnêtement, être dirigés par un Juge dans ce Moyen-Orient qui fourmillait des tyrans, de roitelets et de rois, ça ne fait pas très classe. Aussi, ils s’adressèrent à Samuel, le premier Prophète en exigeant un roi : « établis sur nous un roi pour qu’il nous dirige comme cela se fait chez tous les autres peuples ». Cette demande déplut fortement à Samuel. Il consulta l’Eternel, à qui la demande ne plut pas d’avantage : « fais donc ce qu’ils te demandent, mais avertis-les bien en leur faisant connaître les droits du roi qui régnera sur eux. Samuel dressa au peuple un tableau sinistre des exigences d’un roi envers ses sujets mais les Hébreux n’en eurent cure : « Nous voulons, nous aussi, être dirigés comme tous les autres peuples. Notre roi rendra la justice parmi nous et prendra notre commandement pour nous mener au combat ». Samuel fit jouer ses relations et dénicha un jeune homme de la petite tribu de Benjamin qui avait la particularité d’être très beau et très grand. « Aucun Israélite n’avait plus belle allure que lui ; il les dépassait tous de la tête ». Samuel l’oignit et Saül devint le premier roi des enfants d’Israël. Le premier roi d’Israël avait donc la particularité d’être photo et télé génique ; n’est-ce pas la principale qualité d’un roi ? Après Saül vinrent David puis Salomon.
On pardonna à David ses frasques et à Salomon ses innombrables épouses - dans l’intérêt supérieur du pays - et les lourds impôts qu’il fit peser sur les Hébreux (on se vengea sur son ministre des Finances). Après tout un roi fait ce qu’il veut mais les Ministres sont interchangeables. A leur suite le pays se divisa en deux blocs ce qui accéléra grandement l’exil de enfants d’Israël de la Terre Sainte.

Objectivement, la royauté fut catastrophique pour les Hébreux ; il n’empêche qu’elle marqua les esprits en une nostalgie qui se poursuit encore de nos jours. Récemment un homme politique décréta que les Israéliens se divisaient en deux camps : ceux qui aiment le son des Darbouka et ceux qui préfèrent les concerts de musique classique. Il avait tort : en Israël il y a ceux qui veulent un roi et sont prêts à lui passer toutes ses frasques et ceux qui se languissent de la période des Choftim, des Juges.

« Bibi (à la place de David), mélekh (roi) Israël » est entonné à chaque apparition de Netanyahou. Bon, ce n’est qu’une chanson mais elle dénote une envie irrépressible de confier son destin à un homme qui décidera de toutes choses, petites ou grandes, à leur place, parce qu’il est grand, beau, télégénique, beau parleur, si possible en anglais, qu’il maîtrise bien mieux que vous et moi, et, j’allais oublier, parce qu’ils l’aiment. Cet homme ne doit surtout pas pas leur ressembler, il doit, comme Menahem Begin venir d’une autre planète. Moïse, choisi par l’Eternel pour conduire le peuple hébreu n’était-il pas le seul à posséder une double culture ?

Cette envie de confier son destin à un élu, devant qui on annule sa propre volonté, est quelque fois doublée d’un phénomène analogue : se choisir un leader spirituel chapeauté qui sera l’intercesseur entre le Ciel et notre petite personne.  Parce qu’il sait mieux que nous où se trouve notre propre intérêt, parce qu’il a étudié d’avantage les choses de la sainteté, parce qu’il est le descendant d’une famille illustre (les Grands rabbins actuels d’Israël ne sont-ils pas les fils de leur père), parce qu’il est tellement plus facile de vivre quand le Rebbe a dit.
Dans l’autre camp il y a ceux qui ne veulent surtout pas d’un roi, un homme ordinaire suffit, qui considèrent que la pratique du libre arbitre est la vertu essentielle, que le Ciel est à la portée de tout un chacun, sans intercesseur et sans gourou, que la Justice, avec un grand J , la morale basique et la propreté  sont des vertus essentielles.

Dans ce Moyen-Orient tapageur et surexcité, il est bon qu’Israël se distingue pas son sang froid et une éthique irréprochable. Ainsi il pourra devenir enfin Or La goïm, la Lumière pour les Nations.

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...