mardi 26 juin 2012

Les Neturey Karta qui salissent Yad Vashem font des fautes d’orthographe dans leurs tags et « oublient » la lettre aléf, le UN


« Si Hitler n’avait pas existé, les sionistes l’auraient inventé » et « Merci Hitler pour cette merveilleuse Shoah, c’est uniquement grâce à toi que nous avons obtenu un Etat de la part de l’ONU »,
Que rajouter sur les auteurs de ces Tags infamants à Yad Vashem qui seraient des membres des Neturey Karta ? Il conviendrait bien sûr de les expulser à Gaza ou en Iran et de leur interdire pour toujours de retourner en Israël.
On se plait à dire que ce sont des ultra orthodoxes. C’est parfaitement inexact car un juif orthodoxe sait écrire en hébreu sans faire des fautes d’orthographe; ne consacre t-il pas tout son temps à l’étude. Or, ces quelques lignes comportent au moins une faute grossière que ne commettrait pas un petit enfant israélien. « Auraient inventé » soit Mamtsiim oto comporte la lettre Aléf qui ne figure pas sur l’ignoble tag. Ce sont donc des infra orthodoxes et non pas des utra ; on pourrait même dire que ce sont des attardés mentaux, car commettre une telle erreur relève non pas de l’ignorance mais de la débilité mentale.
Mais peut-être, la chose la plus intéressante dans cet « oubli » est qu’il s’agit de la lettre Aléf, la première lettre de l’alphabet qui, en hébreu, a la valeur numérique de UN, éhad, comme Hashém éhad, dieu est Un. Manifestement le Aléf n’a pas voulu être associé à cette ignominie et a fait en sorte qu’il ne soit pas mentionné dans ce tag. Et après on s’étonne de l’absence de D.

lundi 25 juin 2012

Le Frère musulman Obama a gagné en Egypte, en attendant la Syrie



On ne peut refuser à Obama une certaine constance, du moins du moins pour ce qui est des sujets qui lui tiennent vraiment à cœur.
Après son discours enflammé au Caire, tout  à la gloire du monde musulman, qui a tant donné à l’Humanité, il s’est employé avec tous les moyens que lui offrait l’Administration américaine  – CIA compris – à faire tomber Moubarak ; sachant  pertinemment que ce ne sont pas les bobos qui se sont excités Place Tahir qui allaient remporter le morceau, mais bien ses Frères Musulmans. Pari gagné, le plus peuplé des pays arabes a tourné Frère Musulman, avec la charia pour seule loi.
Moubarak, l’un des plus fidèles alliés de l’Occident a été lâché par Obama, au point qu’à l’époque, le roi d’Arabie saoudite a failli attraper une attaque cardiaque à force d’engueuler Obama au téléphone. Le corollaire de cette ignominie a été de rapprocher les pays du Golfe de l’Iran, constatant qu’il était  désormais illusoire de compter sur l’Amérique d’Obama qui sait si bien casser les alliances avec ses amis.
La main mise des Frères Musulmans sur le Proche-Orient a commencé en Libye - merci Obama, Sarkozy et BHL – s’est étendue à l’Egypte et demain ce sera la Syrie, en attendant la Jordanie.
Cette situation inquiète au plus haut point Israël qui se la joue diplomatiquement correct, ne pouvant faire autrement, et Vladimir Poutine qui du moins annonce la couleur et justifie son soutien à Assad par sa crainte de voir les Frères Musulmans, après la Syrie, puis la Jordanie, avancer leurs pions en territoire russe ; au Kazakhstan d’abord puis tout autour de la Volga où se concentre l’essentiel de la population musulmane russe.
Poutine devient le seul allié objectif d’Israël,  en s’opposant à Obama qui est presque arrivé à ses fins ; à savoir cerner Israël par une couronne fréro-islamiste : Egypte, Sinaï, Gaza, Syrie et Jordanie, au point que la menace iranienne passe désormais au second plan.
La solution est évidente, je ne cesse de l’écrire depuis l’arrivée au pouvoir de ce triste sire, manipulé et mis sur le trône par la bande à Farrakhan et consorts:  faire en sorte qu’Obama dégage lors des prochaines élections américaines ; bien qu’aujourd’hui le mal soit fait et qu’il est presque parvenu à ses fins.
Mollesse coupable mais hautement réfléchie envers l’Iran qui sait utiliser à bon escient les délais sans cesse renouvelés que lui accorde l’Amérique, installation des Frères Musulmans en Lybie et en Egypte, dont le premier geste politique est un rapprochement avec l’Iran, détestation sournoise mais tellement visible envers Israël, Obama et ses télescripteurs sont devenus l’Amalék des temps modernes ; à savoir l’ennemi irréductible d’Israël, au point de pousser Israël dans les bras, pas très accueillants, ni très amicaux, de Vladimir Poutine.
Et dire que tout  ceci était écrit sur le mur dès son élection, et même avant.

jeudi 21 juin 2012

En Israël, les touristes s’entrainent au tir. Scandale, il faudrait le réserver aux Musulmans en Afghanistan !



Le Monde titre : « En Israël, les touristes peuvent passer leurs vacances à « tuer » des terroristes ». Indigné, le journal nous apprend que ces formations au meurtre, qui ont lieu dans lesTerritoires occupés, durent deux heures et sont destinées à apprendre aux touristes à tirer avec une arme, à construire un plan de défense contre l’ennemi ou à gérer une attaque terroriste et une prise d’otages. Toutes chose inutiles  car, vous le savez bien, les terroristes ne prennent jamais d’otages, ne se livrent à aucune attaque terroriste, en Israël ou ailleurs. Les terroristes n’existent pas!
Je prétends qu’il s’agit d’une œuvre de salubrité publique et qu’il faudrait au contraire systématiser et enrichir la formation, et proposer à tous les touristes qui entrent en Israël de participer à un entrainement de ce type ; libre à eux de refuser. En effet, ce principe d’entrainement sur des terroristes en carton – précisons le, car le titre du Monde n’est pas suffisamment explicite – mais, à balles réelles, est une nécessité impérieuse quand on choisit une destination touristique aussi farfelue. Il faudrait la compléter par le prêt de masques à gaz, qui seront rendus à la fin des vacances et par un court séjour dans les abris.
Avantage principal : le touriste se sentira moins touriste et d’avantage connecté à la réalité israélienne. Avantage subséquent : cela pourra peut-être lui être utile à son retour de vacances dans son pays d’origine.
A moins que l’entrainement au Kalashnikov, à la grenade et au port de la ceinture d’explosifs soit réservé au tourisme en Afghanistan, au Pakistan…, pour une catégorie de touristes bien particuliers, qui, de temps à autre mettent leur savoir faire en pratique en France ou ailleurs.
Et ça n’offusque pas le Monde outre mesure.

jeudi 14 juin 2012

Le Yin et Le Yang au centre de la cabale juive




Le Yin et le Yang sont devenus très à la mode dans le monde occidental ; on s’en sert dans le prêt à porter, pour fabriquer des bijoux pacotille ou très chers,  faire la cuisine en jouant sur la température de cuisson, guérir le corps ou l’âme, combattre, ou même cultiver son jardin.
L’Occident découvre à la fin du XXe siècle ce concept que les Sages chinois, d’aucuns disent les agriculteurs, ont observé et utilisé depuis 5000 ans.  Il fait son entrée en force à travers une figurine marrante qui me fait penser à un panda.
Pour faire simple,  Le Yin représente le féminin, le noir, la lune, le négatif, le froid, et le Yang serait plutôt le masculin, le blanc, la joie, le soleil, le positif, la chaleur…. Il s’agit d’une énumération non exhaustive puisque tout dans l’univers se scinde en Yin ou Yang, et l’un ne saurait exister sans l’autre. Ils sont en équilibre perpétuellement instable et toute action a pour effet de déstabiliser l’équilibre initial.
En principe l’homme est Yang et la femme Yin, sachant que chacun des deux sexes serait aussi plutôt Yin ou plutôt Yang. Il est donc possible de subdiviser la notion de Yin (ou de Yang) en deux ; ainsi on peut trouver une femme masculine et une femme féminine. D’où la question qui tue : êtes-vous plutôt Yin ou plutôt Yang ?
Pour faire plus sérieux on peut dire que dans la cosmogonie chinoise le Yin et le Yang sont deux entités qui suivent le souffle originel. Ce souffle, cet esprit, ou ce vent, s’appelle  Qi. Le Qi serait donc un principe fondamental et unique qui donne à l’univers et aux êtres leur forme, tout en les transformant sans cesse. Il a bien entendu préexisté au Yin et au Yang, deux aspects, qui, selon la philosophie chinoise, se combinent pour permettre la formation de dix-mille êtres,Wanwu – un nombre considérable pour les chinois – soit la totalité des êtres et objets qui composent l’univers.
Au premier moment du cosmos existait  une forme indifférenciée nommée Wuji durant lequel le QI originel (yuánqì) est encore unaire. Puis cette forme se polarise, elle se divise en un pôle Yin et un pôle Yang pour fonder ce qui est nommé Tàijí, littéralement la « poutre faîtière suprême » du cosmos, clef de voûte de la structure de l’univers. Sous la dynastie Song, le philosophe néo-confucéen Zhou Dunyi (1017-1073) dessine un diagramme qui développe une explication cosmogonique reliant le Taiji aux 5 éléments: métal, bois, eau, feu, terre.
En observant ce diagramme, j’ai immédiatement pensé à un système de représentation  qui lui ressemble singulièrement et qui, à ma connaissance n’a rien de chinois. Le diagramme renvoie à un autre schéma de représentation cosmogonique qui s’intitule les 10 Sephirot ou l’arbre Sephirotique. J’ai placé les deux modèles côte à côte; à vous d’en juger.
Ne me targuant pas d’être cabaliste et encore moins sinologue, je ne peux qu’observer certaines similitudes troublantes entre les deux modèles. Remarque préalable : la Sefira supérieure ou Keter, la couronne, d’où découlent les autres, est elle-même précédée de ce qu’en hébreu nous nommonsEin Sof,  l’Infini d’où tout émane.  Pour les chinois, au début était leWuJi l’immobile, le non être, le non manifesté,  qui ressemble comme deux gouttes d’eau au Ein Sof de la cabbale
Sous Keter, deux Sefirot, l’une à droite, l’autre à gauche. Celle de droite s’appelle Hokhma; disons Intelligence et celle de gauche Bina; appelons la compréhension ou intuition. Bina se rapporte à la femme, et Hokhma à l’homme.
A ce stade, la seule et grande différence entre l’arbre séphirotique et le diagramme élaboré par Zhou Dunyi est qu’il place le Yang, soit le principe mâle à gauche, alors que la cabbale juive le situe à droite. Vous admettrez qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Quant au Keter, la couronne, elle devient en chinois le Tàijí, la clef de voute qui soutient l’univers, ce qui est sommes toutes une définition acceptable pour désigner Keter, la couronne.  Puis vient la dualité Yin-Yang, soit Hokhma et Bina.
La composante masculine ou féminine n’est pas réservée aux deux sephirot du haut qui suivent Keter ; toute la partie droite de l’arbre sephirotique est régie par l’attribut masculin et la partie gauche par le féminin. Ainsi Hessed, la bonté, est masculin, comme Din ou Gevoura, la justice,  est féminin. La dualité gauche droite, masculin et féminin, s’applique aux membres du corps humain, comme aux points cardinaux, comme aux deux grands luminaires, le soleil et la lune.
Pour ce qui est des 4 éléments :  feu, eau, bois, métal, qui figurent dans le schéma chinois, il est aisé d’y faire correspondre des Sephirot, mais ce qui est essentiel, c’est que la dernière sephira  du bas, celle qui l’on nomme Malkhout, royauté terrestre, corresponde bien au règne d’ici bas, tant pour les chinois que pour les hébreux. La sephira Malkout puise de l’énergie des neuf autres et les traduit ici et maintenant sur la planète où nous vivons.
Auparavant, vers 200 av JC, Dong Zhongshu,  un grand lettré qui vit sous le règne de l’empereur Wudi des Han, élabore un système légérement different de celui  de Zhou Dunyi. Selon lui l’univers est constitué du ciel,  de la terre, du yin et du yang, des cinq éléments (métal, bois, eau, feu, terre) et de l’homme.  Le ciel, la terre et l’homme sont l’origine de toutes les choses,  le ciel donne la naissance, la terre donne la nourriture et l’homme donne la perfection.  Le yin et le yang et les cinq éléments jouent le même rôle aux trois niveaux. En additionnant tous les éléments qui constituent ce modèle on arrive au nombre 10, comme les 10 Sephirot
L’arbre séphirotique, essentiel pour la compréhension de la cabbale juive, trouve son pendant dans la cosmogonie chinoise. Le Yin et le Yang principe féminin et principe masculin est clairement évoqué dans les  premiers versets du livre de la genèse. D. fit l’homme à son image
וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת הָאָדָם בְּצַלְמוֹ בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ זָכָר וּנְקֵבָה בָּרָא אֹתָםBerechith 1:27
Le génial et regretté Chouraqui (Zal) nous donne une magistrale traduction de ce verset : « Elohim crée le glébeux (Adam) à sa réplique, à la réplique d’Elohim il le crée, mâle et femelle il les crée ». La création première de l’homme est duale, dans la mesure où D. dit : » nous ferons le glébeux à notre réplique et selon notre ressemblance ». A l’origine, Adam, avant de subir son opération chirurgicale qui consiste à le séparer en deux, était un,  et par conséquent  possédait un attribut féminin et un attribut masculin, à l’image de D. Cela amène certains commentateurs à s’interroger : si D crée le glébeux à sa réplique,  autrement dit mâle et femelle, ne faut-il pas comprendre que D. , l’unité absolue par définition, est aussi  « constitué » par deux attributs dont l’un serait masculin et l’autre féminin.
Les cabalistes nous disent que la Shekhina est le principe féminin de D. en exil. Elle est désignée comme reine et épouse et sert d’intermédiaire entre le monde du Haut et le monde du bas. La Shekhina est donc la complémentarité féminine du divin, et  ne peut trouver sa plénitude qu’en s’unissant avec le principe masculin ( le Dod = l’oncle) afin d’arriver à la complémentarité du Tout. Pour certains juifs pieux cela revêt une portée pratique considérable dans la mesure où ils font précéder leurs prières par le vœu d’unité entre le Saint béni soit-il et la Shekhina.  Leshem Yéhoud koudcha brikhou ou shkhinté; le mot Yéhoud signifie  les retrouvailles, voire accouplement, entre les Saint béni soit-il et la Shekhina.
Ces concepts cabalistiques ne sont pas notre propos, le lecteur intéressé doit se référer aux innombrables ouvrages qui ont disserté à ce sujet. Mais, comme pour la cabale chinoise, ils doivent se montrer d’une grande prudence et, si possible, se faire conseiller par un spécialiste averti.
Un dernier aspect linguistique mérite d’être cité : l’homme, Adam est issu de la terre, Adama, la terre ou la mère nourricière ; principe féminin s’il en est. Il en vient et il y retournera. Ce n’est pas pour rien que Chouraqui choisit de désigner Adam par « le Glébeux », qui provient du latin « gleba » signifiant une motte de terre, et qui renvoie à  Globus,  le globe.  La motte de terre, soit l’infiniment petit rejoint l’univers,  l’infiniment grand.
Que peut-on conclure de la mise en parallèle de ces deux modèles, juifs et chinois, qui se ressemblent tant par le fond que par la forme ? D’abord, qu’il est nécessaire de les étudier plus en profondeur ; je n’ai fait qu’efflorer le sujet. Ensuite, qu’ils viennent tous deux du fond des âges. Quand Confucius en fait mention pour la première fois : « Une fois yin une fois yang cela est appelé le Dao », il ne nous parle pas d’une trouvaille qu’il vient de faire mais se réfère, comme toujours, aux anciens rois dont il tire son savoir.  La cabale juive, comme son nom l’indique, est une science reçue et transmise de génération en génération. Quand a commencé cette transmission, bien malin qui pourrait le dire. On peut simplement noter que l’histoire de la Chine a commencé il y a quelques 5000 ans et que les juifs affirment se situer dans le VI e millénaire qui suit la Création du glébeux.  Ne pourrait-on pas en déduire que cette connaissance est originaire des premiers temps de la création et, que seules deux civilisations pérennes, la juive et la chinoise, en ont gardé le souvenir

Pourquoi Les bébés naissent-ils dans les choux ? Pour le savoir, apprenez l’hébreu.


Cette question a tourmenté des générations  d’enfants, et de parents, qui ne savaient que répondre à cette question existentielle. Elle continue à tourmenter les internautes qui cherchent désespérément une réponse sur le net. En vérité, la réponse n’est pas très difficile mais elle devient carrément évidente si on traduit la question en hébreu. En effet, en hébreu, un chou se dit  Krouv et le même mot désigne un « chérubin » ; Krouvim au pluriel. Or, qu’est-ce qui ressemble le plus à un petit  enfant si ce n’est un chérubin ; tout particulièrement ceux qui sont associés au Temple de Jérusalem.L’association chou-chérubin en hébreu a enfanté la légende populaire que les enfants naissent dans les choux. CQFD

samedi 9 juin 2012

Doit-on prêter les synagogues aux Musulmans en manque de mosquées ?



L’Imam Hassen Chalghoumi, que certains ont coutume d’appeler « l’Imam des Juifs », ce qui lui vaut quelques solides inimités, a rencontré en Israël le Grand rabbin ashkénaze de l’Etat d’Israël Yona Metzger. Celui-ci lui a raconté que lors d’un de ses voyages en Kazakhstan, faute d’une communauté juive, il est allé prier dans la Mosquée du quartier. L’Imam Chalghoumi est ébahi; il ne savait pas qu’un juif puisse prier dans une mosquée ! Ce scoop l’a tellement enthousiasmé  qu’il a proposé aussitôt à Rav Metzger de se rendre à Paris, dans une grande Mosquée, pour y prononcer un discours.
Tout cela est fort sympathique. L’Imam, jadis classé extrémiste lorsqu’il prêchait le Jihad a manifestement fait depuis téchouva (marche arrière). Il a soutenu la loi interdisant le port de la Burqa, dénoncé la confrérie des Frères Musulmans qu’il a qualifié de plaie pour l’islam et même participe à des conférences de presse en compagnie de BHL, qu’il considère sans doute comme le représentant officiel de la communauté juive française; tout le monde peut avoir des lacunes.
Ce qui m’intéresse d’avantage c’est l’initiative de Rav Metzger d’aller prier dans une mosquée alors que théoriquement il aurait pu le faire dans sa chambre d’hôtel au Kazakhstan. Son objectif est clair: que la chose se voie et se sache. Sur le plan halakhique (de la Loi juive) cela ne pose évidemment aucun problème. En effet, s’il est impensable pour un juif de prier dans une église – certains évitent même de pénétrer dans un lieu de culte chrétien –  rien ne lui interdit de visiter une mosquée et, s’il est pris par le temps, de faire sa prière ; avec la bénédiction de ses occupants habituels, c’est plus prudent.
La réciproque est-elle vraie: un musulman peut-il prier dans une synagogue et si oui, y est-il le bienvenu ? A la première question, la réponse st affirmative : rien dans une synagogue n’est susceptible de heurter le musulman, à l’exception peut-être de la quantité de sièges ou de bancs qu’on y trouve et qui l’empêchent de prier à même le sol. Quant à savoir s’il est le bienvenu, cela dépend du Rabbin et des membres de la communauté. Ainsi, deux Synagogues réformées dans l’Etat de Virginie ont pris l’habitude de louer leur local à la communauté musulmane locale qui manquait de place pour le Ramadan.
L’organisation est  huilée ; les Juifs se rendent à la synagogue pour l’office du vendredi soir lorsque les Musulmans en sortent ayant terminé leur prière. Et puis ça fait rentrer des sous dans les caisses de la synagogue ; les Musulmans payant rubis sur l’ongle. On se salue : Shalom, Salaam, des activités communes sont organisées et certains musulmans se sentent si bien pendant les offices juifs qu’ils y restent,  négligeant ainsi de se rendre à la mosquée à l’heure de la prière.
L’exemple de la Northern Virginia Hebrew Congregation est-il transposable ailleurs – en France par exemple - et si oui, est-ce souhaitable? Quand on voit les pauvres musulmans prier dans la rue faute de mosquée appropriée, ne serait-ce pas charitable, judaïquement parlant, de leur prêter, ou louer, la synagogue aux heures creuses, d’autant plus qu’un Musulman comme un Juif ne peut prier dans une église encombrée de signes spécifiques qui heurteraient sa sensibilité.
La question mérite débat. Qu’en pensez-vous ?

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...