vendredi 27 novembre 2015

Jacob le rusé a vaincu Israël ; il n'aura pas à servir dans Tsahal


On évoque constamment le combat qui opposa jadis, et qui continue à opposer de plus belle, Yaakov, le fondateur de du peuple juif à Esaü qui renvoie à Chrétienté, puis à l’Occident laïque, et on oublie la lutte interne, quasiment schizophrénique, entre "Yaakov" et "Israël", l’autre nom de Jacob.

Rappelons que l’occupation essentielle de Jacob dans sa jeunesse est de s’asseoir sous la tente, lire, la Yéshiva, pour étudier la Torah (Ish tam yoshév ohalim) et qu’Esaü est un chasseur intrépide, un homme de la terre. Mais Yaakov en vérité n’est pas si Tam que ça et a oublié d’être un un Fraïér, ni simplet  ni naïf et il sait mener sa barque. La suite vous la connaissez il chipe à Esaü le droit d’aînesse et, avec la complicité de son yiddishe mama Rebbeca, s’empare, par ruse, de la bénédiction paternelle qui aurait dû échoir à son frère Esaü. Bien évidemment ces ruses comportent des risques et Jacob est obligé de s’enfuir de devant son frère qui veut lui faire la peau et part  se réfugier en houts laarets, en Diaspora. Ce sera le premier exil du peuple juif qui pour l’heure est représenté par un seul individu.

Ne croyez pas pour autant que Jacob n’est qu’un étudiant de Yéshiva freluquet et palot qui n’a jamais fait de sport dans sa vie ; la meilleure preuve, il parvient tout seul à ôter du puits la pierre énorme qui le recouvre, alors que d’habitude il faut plusieurs bergers pour y arriver. Peut-être est-ce grâce à l’accès d’adrénaline que lui procure la vue de Rachel sa promise. Plus tard, il sera un berger expérimenté et intrépide qui  conduira paître des troupeaux immenses.  Sa personnalité se forge petit à petit. Il tient tête à son redoutable beau-père Lavan, il conclue des alliances avec des puissants, mais il reste Yaakov. 

Son destin et sa personnalité basculent lors de son combat victorieux avec l’ange, d’Esaü disent les commentateurs.  Là il mérite d’endosser le nom d’ "Israël" car il s’est mesuré avec des hommes et des créatures célestes (certains disent avec Dieu) et l’a emporté.

La suite de son existence, et la notre, par la même occasion, puisque nous sommes tous les descendants de Jacob-Israël est une lutte incessante entre deux aspects d’une même personnalité que certains pourraient qualifier de schizophrénique. Tantôt le Juif est "Jacob", le frêle, surtout lorsqu’il habite en Galout et/ou passe son temps dans les Yéshivot, tantôt il est "Israël" l’intrépide, valeureux soldat de Tsahal. 

Autrement dit, le choix délibéré de Jacob, l'ultra harédi,  qui consiste à ne pas servir l’Etat d’Israël  est une façon de figer l’histoire du peuple juif avant le combat avec l’ange qui lui permet de se débarrasser de sa chrysalide. Imaginez quel aurait été le destin du peuple juif si Jacob avait refusé de livrer ce combat décisif, s’il avait refusé l’incorporation à Tsahal. Soit il aurait été anéanti par l’ange,  ce qui aurait marqué la fin du peuple juif, soit il serait retourné chez Lavan pour une Galout éternelle.  

La même histoire se répété au fil des millénaires et atteint son paroxysme aujourd’hui dans l’Etat d’Israël luttant constamment pour sa survie, face à Ismaël et à Esaü. Les ultra-religieux israéliens, dans leur immense majorité, ont choisi leur camp et leur patronyme : ils veulent être "Jacob", passant son temps sous la tente à étudier la Torah, ou à faire semblant de l’étudier, et, surtout, être dégagés des contraintes sécuritaires/militaires, laissant à "Israël" le soin de servir au moins trois ans dans Tsahal, et d’y laisser leur vie, si besoin est.  

Un léger espoir que les choses évoluent se dessina lors de la Knesset précédente : les religieux devaient de se présenter à l’incorporation, et de sanctions tombaient s’ils refusaient de s’y rendre. La nouvelle Knesset menée par le bout du nez par les Partis religieux ashkénaze et séfarade, a aboli cette obligation; les jeunes Harédim n’auront plus à se présenter et seront par conséquent dispensés de service militaire jusqu’à la Saint-Glinglin.

En clair, les Harédim réécrivent la Torah : Jacob ne quittera pas sa tente, il restera étudier à Béer-Shava, Bnei Brak ou ailleurs. Esaü bénéficiera de la bénédiction pleine et entière de son père Isaak, Jacob ne récoltant, au mieux, que des miettes, il n’ira pas à Haran épouser Rachel, il ne luttera contre aucun ange et, le destin du peuple d’Israël ne s’accomplira jamais. Jacob refuse de se comporter en être en devenir et la terre promise à Abraham à ses descendants, appartiendra pour l’éternité aux Cananéens Philistins Ismaélites, et autres farceurs.


Ce combat titanesque ne jouit pas des unes de l’actualité, comme l’est celui qui oppose Ismaël à Esaü, lire : les Mahométans de Daesh et consorts à l’Occident, il n’en est pas moins crucial et pas seulement pour le peuple juif. Pourquoi ? La réponse B.H dans un article suivant.

mardi 17 novembre 2015

Pour les terroristes, sombrer dans l'oubli, brise leur mythe du martyr.

Je connais le Docteur Salimpour, c'est un sage. Il nous dit une chose fondamentale: "Pour les terroristes, sombrer dans l'oubli, brise leur mythe du martyr". 
Il ne faut plus prononcer leur nom, ni le nom de leur organisation, c'est la pire punition qu'on peut leur infliger. Nommer les choses, nous dit Confucius , c'est leur donner une existence. L'inverse est également vrai. Et c'est d'autant plus vrai que le problème n'est pas Daesh, mais la doctrine qui sous-tend cette organisation ainsi que la complaisance de l'Occident vis à vis de cette doctrine que l'on appelle l'Islam djihadiste. Autrement dit, tant que l'Islam est à consommation locale dans les pays musulmans et qu'il ne cherche pas à s'exporter, ça va, c'est quand il va conquérir des nouveaux marchés que ça ne va plus du tout.

dimanche 15 novembre 2015

Pauvre France, mitée et anti(sé)mitée



Non, ce titre n’est pas de moi, il m’a été inspiré par le très génial François Fillon qui a remis à la mode le terme de "mitage" que plus personne n’emploie, synonyme de "grignotage", et, d’une commentatrice de mon précèdent article qui a imaginé l’adjectif "anti-mite.... ". Soit Fillon a voulu jouer les érudits en employant un terme désuet soit, ce qui me semble plus probable, il s’est employé à trouver un nouveau qualificatif de son cru, bien dégueulasse, afin de bien marquer les esprits:  les Israéliens, voire  les Juifs ne sont que des mites.

Ce Shabbath, Paris a été sacrément mité, notamment au Bataclan, établissement de spectacle bien connu, "anciennement détenu par un Juif et où se déroulaient des manifestations en faveur d’Israël", comme le rappellent les mal-pensants anti-mites. Le Bataclan a été le spectacle d’un Balagan sanglant, œuvre des véritables mites qui ravagent la France, depuis un bon moment.

Ce qui m’a, entre autres, posé problème, ayant zappé entre les chaines françaises et les chaines israéliennes, c’est la volonté et la sémantique employée par les élus de la République, Hollande en tête, d’expliquer aux Français que ce malheur n’était l’œuvre que d’un Etat voyou, situé à 4000 km de la France. "Nous sommes en guerre" !! Avec qui ? Avec l’Etat islamique que nous allons combattre, bombarder de plus belle.  Sous-entendu, les Loups qui ont envahi Paris, comme le dit la chanson, ne sont pas de chez nous, ils arrivent d’une autre planète, d’un autre Continent. Rassurez-vous bonnes gens, l’ennemi est au-delà des mers, nous le combattront fermement sur son sol et, pour nous protéger efficacement, nous allons boucler nos frontières, de sorte que plus personne ne puisse sortir et, surtout, entrer. Voilà la potion magique de Hollande. Et tout ça pourquoi ? Pour  éviter d’évoquer la Cinquième colonne solidement implantée sur le territoire français, l’islamisation galopante qui mite, mine et ronge la République de l’intérieur, ainsi que l’ai écrit dans mon dernier article, la veille du massacre :

 "Je croyais que c’était la France qui était mitée par les zones de non droit, par les Islamistes qui occupent des villages entiers, par les Musulmans qui font leurs prières dans les rues de la République, par les allocations faramineuses versées à "des je n’ai pas besoin de bosser, j’ai qu’à fabriquer une masse de mômes avec plusieurs femmes" et qui mitent ou minent les finances de la République. Par le mitage de la culture française, par la langue arabe qui mite ce que jadis on appelait la langue de Voltaire. Alors, je conseille à François Fillon de s’occuper de ses propres mites pernicieuses avant que les Islamistes ne viennent soutenir que ce sont les Français qui mitent la France-Arabia enchariée."

Si cette attaque éclair a été si efficace, c’est pour trois raisons 

La première, c’est l’impuissance de la République à identifier, donc à traquer les islamistes, djihadistes, niquetamère, qui habitent et prospèrent sur son sol. Manque de moyens, législatifs, juridiques, policiers, d’écoute, d’interprètes.. Peut-être aussi, manque de volonté.

La seconde, c’est la stratégie du "pas d’amalgame". Les islamistes qui prospèrent sur le sol de la République ne doivent pas être associés à leurs coreligionnaires doux gentils et pacifiques, ni aux djihadistes de Daesh. La réalité démontre la porosité entre ceux qui n’ont pas encore rejoint les forces de l’Isis et ceux qui en reviennent.

La troisième raison: La France se trompe d’allié. Pendant qu’Israël, le mité, le galeux, porte le deuil des Parisiens assassinés, les habitants de Ramallah située dans la  Palestine si chère à Hollande, Valls et consorts, applaudissent à la tuerie au Bataclan. La liesse n’est pas moins grande dans certaines banlieues nord de Paris. L’Europe, France en tête, choisit le moment où les Israéliens souffrent le plus, victimes des mêmes tueurs qui ont sévi à Paris, pour boycotter leur économie et œuvre, à la Fillon, pour qu’Israël laisse miter son territoire par une entité ennemie qui s’appellerait la Palestine; alors qu’Israël a suffisamment de mites à l’intérieur de ses frontières.


Je présente mes condoléances aux familles et amis  des victimes mais je ne vais pas aller jusqu’à barioler ma tronche en tricolore bleu blanc rouge. Je le ferais quand je verrai les élus de la République auront enfin du plomb dans la cervelle, ce qui évitera à leurs citoyens de recevoir du plomb de Kalachnikov.  

vendredi 13 novembre 2015

Grâce à François Fillon j’ai appris que les Israéliens habitant au-delà de la ligne verte étaient des mites, je croyais que c’est la France qui était mitée par les Arabes

La Judée-Samarie + le Golan sont rongés par les mites. Vous savez ces petites bêtes méchantes et insidieuses qui ravagent tout sur leur passage.  Je savais déjà que les Juifs étaient le cancer de l’Humanité, qu’ils étaient qualifiés d’insectes, de parasites, de vermine, de chiens, de singes et de porcs; j’ai certainement oublié quelques charmants qualificatifs au passage. Mais je n’ai jamais entendu que nous pouvions être aussi des mites. Grâce à François Fillon aujourd’hui je le sais : "Il y a des forces politiques en Israël qui défendent la théorie du mitage du territoire palestinien … on voit avec le mitage des colonies" 

Je croyais que c’était la France qui était mitée par les zones de non droit, par les Islamistes qui occupent des villages entiers, par les Musulmans qui font leurs prières dans les rues de la République, par les allocations faramineuses versées à "des je n’ai pas besoin de bosser, j’ai qu’à fabriquer une masse de mômes avec plusieurs femmes" et qui mitent ou minent les finances de la République. Par le mitage de la culture française, par la langue arabe qui mite ce que jadis on appelait la langue de Voltaire.


Alors, je conseille à François Fillon de s’occuper de ses propres mites pernicieuses avant que les Islamistes ne viennent soutenir que ce sont les Français qui mitent la France-Arabia enchariée.

jeudi 12 novembre 2015

Le marquage des commerces juifs "Jüdisches Geschäft" par Hitler en 1933 et le boycott par l’Europe des produits israéliens, du pareil au même.


En 1933, Adolf Hitler décide de "marquer" les magasins tenus par les Juifs. Il s’agit bien entendu d’une simple décision technique - comme le clame aujourd’hui l’Union européenne, pour ce qui des marchandises israéliennes produite en Cisjordanie - pour informer les Allemands qu’il serait préférable de faire leurs courses dans des magasins tenus par des Aryens. Afin de distinguer les commerces juifs des autres business, des signes distinctifs sont apposés sur les vitrines, tels que "Jüdisches Geschäft" (commerce juif) ou tout autre terme. Quand cela ne suffisait pas, on, postait quelques braves SA ; des merchandisers en quelque sorte, afin d‘expliquer aux acheteurs potentiels qu’il s’agissait de commerces juifs ou de produits fabriqués par les Juifs. Il n’était pas question de boycott, au grand dieu non,  puisque, à l’instar de ce que répètent les Européens, les magasins n’étaient pas fermés et tout un chacun pouvait y rentrer faire ses courses, comme on peut acquérir dans son Supermarché favori les produits fabriqués en Judée et Samarie; il s’agit simplement de ne pas tromper le consommateur.


Le boycott européen des produits israéliens fabriqués au-delà de la ligne verte est une pure infamie comme le fut la décision d’Hitler en 1933. Comme toute infamie elle recevra son châtiment, non pas par Israël mais, paradoxalement, de la main des Palestiniens et autres Musulmans à qui ’Europe veut plaire et qui l’ont convaincue  de boycotter Israël. Les leaders palestiniens jubilent et se moquent pas mal que ce soient précisément les ouvriers palestiniens qui perdent leur job.  Bien entendu, les rares produits fabriqués par les Arabes au-delà de la ligne verte sont autorisés en Europe et ne portent pas le signe de l’infamie. Si les Européens s’attendent à la moindre reconnaissance de la part des Arabes, ils se trompent lourdement. Les Musulmans considèrent que tout leur est dû et poursuivront leur marche triomphale dans une Europe à leur botte à qui ils demanderont chaque jour d'avantage.

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...