jeudi 30 août 2012

A Rosh Hashana joignons nos prières pour l’annihilation de nos ennemis, sans oublier Hussein Obama, afin qu’il disparaisse à jamais de la scène politique américaine


Le Rav Ovadia Yossef a exhorté les Juifs du monde entier de prier à Rosh Hashana pour la l’annihilation de leurs ennemis, en exterminant leur pays et en les supprimant de la surface de la terre.  Malgré tout le respect que je dois au Rav, j’ajouterais un bémol à sa demande : ce n’est pas l’Iran, les Iraniens et le Hezbollah qu’il faut détruire mais leurs dirigeants ; ceux qui qualifient Israël d’excroissance artificielle ou de tumeur cancéreuse. Nos ennemis et nos haïsseurs sont des individus et non des Etats ou des citoyens. Dans cette perspective, il me semble que le Rav a oublié un autre ennemi de taille en la personne de Hussein Obama. Joignons nos prières à Rosh Hashanah pour que ce triste sire, le chantre du Caire, soit annihilé… électoralement parlant et, disparaisse à jamais … de la scène politique américaine. 

lundi 27 août 2012

Israël ne dispose pas des armes conventionnelles pour attaquer l’Iran, et quid des non-conventionnelles... qui n’existent pas ?



Pour écrire un bon roman il faut quelque fois prendre certaines libertés avec l’Histoire. C’est ce que fait Michael Chabon avec son bouquin « Le club des policiers Yiddish ». Il envisage une situation, sommes toutes assez plausible, où Israël en 1948 perd sa guerre contre les Arabes; l’Etat hébreu n’aura vécu que 3 mois. Que faire alors des millions de réfugiés qui affluent d’Europe centrale, faute de terre promise pour les accueillir ? Réponse: les installer provisoirement  ailleurs. Dans les îles de la zone côtière du sud-est de l’Alaska nous propose Chabon ; Why not ? Faute de lait et de miel ils auront droit aux grizzlis, et leurs voisins seront les esquimaux Tlingits; ce qui, sommes toutes, vaut mieux que les Arabes arriérés qui continueront à s’ébattre dans les marécages à malaria, qu’ils n’ont ni les capacités, ni l’envie d’assainir.

Sale temps pour les Juifs et gros casse-tête pour les policiers Yiddish - car l’Yddish est devenu la langue couramment parlée dans ces îles du bout du monde - qui doivent résoudre les problèmes complexes pour lesquels ils sont maigrement payés.

Licence littéraire, me direz-vous, politique fiction, paranoïa juive ashkénaze ? Qu’importe, Chabon nous propose un bouquin magistral qu’il ne faut surtout pas lire comme un vulgaire polar mais comme une réflexion messianique hautement inspirée bien qu'iconoclaste.

Le club des policiers Yiddish m’offre l’opportunité d’imaginer un scénario analogue. L’Etat d’Israël perd la guerre contre l’Iran qui, avec  quelques missiles nucléaires Shahab rase la Kirya (centre de Commandement militaire) de Tel-Aviv, trois centrales électriques, les deux ports d’Israël, l’Institut Weizmann, l’Université de Tel-Aviv ainsi que le Technion de Haïffa, plus quelques villes où sont concentrées les industries High-tech du pays. Cette liste, non exhaustive, n’est pas de moi, elle est envisagée par  un Monsieur autrement plus compétent en la personne de l’Ancien ministre Ephraïm Sneh dont je vous recommande vivement la lecture de son dernier article)
Je ne peux imaginer un exode massif des Israéliens vaincus vers l’Alaska ; ce serait faire injure à l’imagination de Michael Chabon. Je me dois donc de trouver soit un lieu de refuge alternatif pour les survivants de l’holocauste - en Chine, dans la province Yunan, par exemple -, soit une solution pour que ce scénario apocalyptique ne se produise point.

Or de tous côtés on me serine que, d’une part, Israël ne dispose pas de l’arsenal militaire conventionnel pour stopper provisoirement ou définitivement, la montée en puissance nucléaire de l’Iran et que, d’autre part, le Mahdi Obama (prophète musulman caché) ne lèvera jamais le petit doigt pour assister militairement Israël. Il aurait plutôt tendance, comme les empereurs romains, à baisser le pouce  pour condamner à mort le gladiateur tombé à terre. Inextricable, me direz-vous ! Peut être pas.

Il est dit dans les textes : Hakam léorgekha hashkém léorgo. Si quelqu’un , et à fortiori une puissance nucléaire haineuse qui veut te supprimer de la carte du temps et de l’espace, s’apprête à le faire, il faut le devancer en le prenant de vitesse. En 1967, Israël a pris les devants et bien lui en a pris ; en 1973, alors que la date et le lieu de l’offensive arabe étaient parfaitement connus des dirigeants israéliens, elle n’a pas pris l’initiative ce qui a valu à Israël d’innombrables pertes humaines qui auraient pu être évitées.

Le Président Harry Truman voulant épargner des millions de vies de soldats américains a stoppé net la seconde guerre mondiale au japon, en faisant ce qu’il a fait. Et alors me direz-vous, le cas ne peut s’appliquer à Israël puisque celui-ci ne dispose pas des moyens dont disposait Truman en 1945 ; N’est-il pas répété jusqu’à l’écœurement  qu’"Israël ne serait pas le premier à introduire l’arme nucléaire au Moyen-Orient".
Admettons, mais la question demeure : vaut-il mieux recevoir des missiles nucléaires Shahab sur les endroits mentionnés plus haut, avec les conséquences que l’on peut aisément imaginer, ou, anticiper l’offensive nucléaire iranienne en faisant appel à des armes non-conventionnelles qui … n’existent pas.

Ce cas de figure, purement théorique, aura deux conséquences : primo, Israël sera mis définitivement au ban des nations - mais très sincèrement, ne l’est-il pas déjà aujourd’hui, secundo, sa détermination à survivre inspirera une telle peur à ses ennemis que les tentatives de destruction de l’Etat juif cesseront, pour un temps du moins.

En attendant ces cas de figure hypothétiques je ne peux que relayer la juste demande du Rav Ovadia Yosef  à ce que chaque juif  prie avec ferveur lors des  Jours Redoutables, où sont scellés les destins des nations, pour la destruction totale et définitive des ennemis d’Israël qui sont clairement, selon lui, le Hezbollah et les dirigeants iraniens.


Je ne peux m’empêcher aussi d’avoir une pensée pour Ben-Gourion , l’artisan de l’armement non-conventionnel imaginaire de l’Etat d’Israël ; comment aurait-il agi en ces jours redoutables  où, comme le dit Michael Chabon : " il ne fait pas bon d’être un juif"


 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...