lundi 25 novembre 2013

Les restrictions sur l’enrichissement d’uranium disparaissent de la traduction en persan de l’accord de Genève

Lu le 25 Novembre sur le site de Maariv, un site sérieux s’il en est 

Aussitôt signé l’accord officiel entre Téhéran et les cinq plus une Puissances impuissantes à Genève, qui stipule, entre autres, que l’Iran renonce à enrichir l’uranium à des degrés militaires et à ne pas installer de nouvelles centrifugeuses, une traduction de l’accord en persan a été publiée par le Ministère des Affaires Etrangères iranien. Et là, surprise, des pans entiers de l’accord sont oubliés, occultés, gommés, transformés.

- L’Iran s'engage à Genève à geler des pans entiers de son programme nucléaire en échange d’une réduction partielle des sanctions financières : Exit de la traduction en persan

- l’Iran s'engage, pour les six mois à venir, à ne pas nourrir d’uranium les centrifugeuses installées à Natnaz, à ne pas installer des nouvelles centrifugeuses et à ne pas remplacer les centrifugeuses hors d’usage par de nouvelles centrifugeuses flambant neuves : Exit de la traduction en persan

- L’Iran s’engage à ne pas enrichir l’uranium au-delà de 5 % dans le centre  de Fordo : Exit de la traduction en persan

Pour ce qui est de la très problématique Centrale à eau lourde d'Arak, destinée à offrir une alternative plutonium au programme nucléaire, l’Iran s'engage à ne pas la mettre en service, à ne pas procéder à des essais militaires et à surseoir à sa construction définitive : Exit de la traduction en persan

- Téhéran s'engage à soumettre dans les trois mois à l'AIEA des informations détaillées sur les installations nucléaires, les  plans de construction de chacune des installations, la description des activités de chaque site, les sources des matériaux utilisés dans les activités nucléaires de l'Iran : Exit de la traduction en persan.

Ils sont forts ces Iraniens : tout ce qui a valeur dans la langue anglaise qui, je suppose, a servi à formaliser le rapport signé par toutes les parties, n’a aucune valeur dès qu’on le traduit en persan. On est même en droit de se demander si un accord a été réellement signé ?

C’est là que les lettres de Montesquieu dans ses « lettres Persanes » prend un sens tout nouveau : un Persan peut s’habiller en européen, il réfléchit comme un Persan, écrit comme un Persan, ment comme un Persan et se fout de la gueule du monde entier en vrai Persan.

Quant au sieur Obama, si fier de cette performance, mon compère, le Rabbin des Bois, m’a signalé la dernière couverture du The Economist. Il n’y a rien à y rajouter.

Liste exhaustive des ennemis d’Israël, ceux d’hier et d’aujourd’hui, selon les Psaumes de David

Moins connu que les prédictions apocalyptiques sur Gog et Magog dans Ezéchiel (38-39), le psaume 83 פג PaG  est intéressant dans la mesure où il pointe du doigt tous les ennemis la  d’Israël. Ce psaume est récité lors du jeune de Gedalia qui marque l’assassinat du dernier Gouverneur de Judée, et la fin de toute souveraineté juive en terre d’Israël. Le Roi David demande à Hashem de punir ses ennemis mais aussi de les faire revenir à Lui. Citons les passages qui nous intéressent
Car voici, tes ennemis s`agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête. Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils conspirent contre ceux que tu protèges. Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu`on ne se souvienne plus du nom d`Israël! Ils se concertent tous d`un même coeur, Ils font une alliance contre Toi. Les tentes d`Édom et les Ismaélites, Moab et les Hagaréniens, Guebal, Ammon, Amalek, Les Philistins avec les habitants de Tyr. L`Assyrie aussi se joint à eux, Elle prête son bras aux enfants de Lot.

Qui sont ces ennemis et quel est leur objectif ?

Leur premier objectif consiste à éliminer Israël de la carte; leur stratégie est double: d’abord les exterminer physiquement et les exclure territorialement, puis, faire en sorte que l’on ne se souvienne plus du nom même d’Israël. Comme le disent  si joliment les Iraniens : « effaçons-les de la carte du temps et du Livre de l’Histoire ». Passe encore l’envie furieuse d’anéantir les Juifs qui occupent, selon les ennemis d’Israël, la Terre promise - ne pas lire exclusivement « Musulmans »; il y en a bien d’autres qui se réjouiraient de la disparition physique d’Israël - il convient surtout d’effacer jusqu’au souvenir d’Israël.  Cela revient à provoquer  une amnésie collective, une perte de mémoire qui devrait se traduire par la disparition de tous les ouvrages qui traitent d’Israël et de tout ce qui s’y rapporte, mais aussi, de tout ce qui touche à Israël ou aux Juifs dans Recherche Google. Imaginez-vous : n’importe quelle recherche dans Google, Yahoo ou tout auteur moteur de recherche,  qui inclurait le nom d’ « Israël » donnerait : pas de résultat, effectuer une nouvelle recherche.  Ou alors, Google vous proposera de remplacer « Israël » par un mot approchant ; genre « Ismaël ».

On est toutefois en droit de se demander si c’est bien Israël qui est la cible prioritaire ou bien Celui qui les protège ? En effet, le psaume 83 de préciser : ils font alliance contre Toi.

Les ennemis du Nom, de Hashém, font alliance contre Celui qu’ils haïssent parce que, dans leur naïveté et leur bêtise extrêmes, ils Le considèrent, non pas comme le D. Un unique ; donc par définition  aussi le leur, mais comme le Protecteur d’Israël. Annihiler Son peuple, revient à s’approprier dieu.. Il s’agirait  d’une forme de jalousie, ou, comme le diraient certains, de la recherche du père.
 Ma thèse est confirmée par la dernière phrase du Psaume qui nous explique que l’objectif final de David est : Qu`ils sachent que toi seul, dont le nom est l`Éternel, Tu es le Très Haut sur toute la terre! Le Psaume vise en effet, non seulement à demander le châtiment des méchants comploteurs, mais, faire en sorte à ce que ces haineux ignorants et jaloux, comprennent une fois pour toutes que le D. protecteur d’Israël est l’ETERNEL UN, et, qu’il n’y a pas à contester.

Voyons maintenant quels sont les partenaires en présence :

Les tentes d`Édom, les Ismaélites, Moab,  les Hagaréniens, Guebal, Ammon, Amalek, les Philistins avec les habitants de Tyr. Et comme cela ne suffisait pas, l`Assyrie aussi se joint à eux, elle prête main forte aux enfants de Lot.

Commençons par les Philistins que le psaume associe aux habitants de Tyr. Or les Philistins ont, tous temps, occupé une bande côtière le long de la Méditerranée, plus ou moins longue selon les époques mais guère plus large. La ville de Tyr ou Tsur, qui en hébreu et en arabe signifie la même chose, soit « Rocher » A noter que Tsur est l’un des multiples noms attribués à D. Tsur Israël, le Rocher d’Israël.
La ville de Tyr au sud Liban existe depuis la nuit des temps. Y vivent aujourd’hui quelques 40.000 Libanais, dont un large contingent du Hezbollah.

Le Psaume 83 associe les Philistins et les habitants de Tyr, qui sont pourtant distants de quelques centaines de kilomètres. Éloignés géographiquement mais unis par la même volonté de détruire Israël, Le Hamas à Gaza, lire en terre de Plistin, est lié par le cœur au Hezbollah qui siège et sévit à partir du Liban. Donc, le roi David qui a vécu 10 siècles avant l’ère ordinaire, nous parle de l’actualité quotidienne au Proche-Orient, en insistant sur le lien étroit entre Les Palestiniens de Gaza et le Hezbollah au Liban, associé à la Syrie et financé par l’Iran.

Gebal, soit Jbeil en arabe et Byblos en grec, est située à au nord de Beyrouth. Il s’agit d’une des villes les plus anciennes du monde (-5000 ans avant l’ère ordinaire). Le roi David la considère au même titre que Tyr, associée aux Philistins et farouchement hostile à Israël

Les Ismaélites. Nous les connaissons bien, surtout si vous avez lu mon Essai « Ismaël et ses frères ». Ce sont les descendants du fils aîné et aimé d’Abraham et de Hagar, la servante de Sarah. Ils ont investi la Péninsule arabique et la plupart des Etats du Proche et Moyen-Orient jusqu'au confins de l'Inde. Leur rejeton le plus célèbre est Mahomet, dont les descendants et ceux qui se réclament de lui, ont fait une belle carrière, instaurant au passage une religion particulièrement intolérante, bien que largement inspirée par le Judaïsme. L’or noir qu’Allah a bien voulu enfouir dans leurs terres leur permettent de financer Al Qaeda et autres mouvements djihadistes de tout poil.

Les Hagaréniens sont les fils de Hagar et leurs descendants. Mais il ne peut s’agir des enfants conçus par Abraham et Hagar. Nos sages, Ibn Ezra en particulier,  nous expliquent qu’après avoir été chassée par Abraham, Hagar eut un autre mari avec qui elle eut des enfants ; qui, par définition sont les demi-frères d’Ismaël. A ne pas confondre avec les frères d’Ismaël que mit au monde Ketoura, la femme qu’épousa Abraham après la mort de Sarah,  et que nos sages s’accordent à associent à Hagar.

La disproportion numérique entre les descendants de Hagar, qui sont légion, et le pauvre Itshak, fils unique d’Abraham et de Sarah, ancêtre des Hébreux est criante.  Citons Voltaire dans son dictionnaire philosophique à l’entrée « Abraham »:

Le fait est que la race d’Ismaël a été infiniment plus favorisée de Dieu que la race de Jacob. L’une et l’autre race a produit à la vérité des voleurs ; mais les voleurs Arabes ont été prodigieusement supérieurs aux voleurs juifs. Les descendants de Jacob ne conquirent qu’un très-petit pays qu’ils ont perdu ; et les descendants d’Ismaël ont conquis une partie de l’Asie, de l’Europe & de l’Afrique, ont établi un Empire plus vaste que celui des Romains, et ont chassé les Juifs de leurs cavernes, qu’ils appelaient la terre de promission.

Les Tentes d’Edom. L’énumération des ennemis d’Israël dans le psaume 83 commence par Edom et plus précisément par ses tentes. Rappelons qu’à l’époque biblique, Edom est un peuple situé au sud-est d’Israël, soit dans le haut Néguev et dans la Jordanie actuelle. Ce peuple descend d’Esaü, le frère jumeau de Jacob/Israël, à qui il en veut à mort pour s’être fait chiper le droit d’aînesse.  Le Psaume mentionne les tentes d’Edom et les Ismaélites. Les tentes se rattachement donc à Edom et non aux Ismaélites, ce qui est bizarre dans la mesure où à cette époque, tous ce braves gens habitaient sous des tentes.  Pourquoi alors mentionner les tentes pour les Edomites seuls et pourquoi ne pas mentionner seulement Edom, comme sont mentionnés les autres peuples ? Qu’apporte le mot « tentes » ?

Je n’ai trouvé auprès des commentateurs aucune explication, je suis donc contraint d’en imaginer une. Les Edomites ou Iduméens selon certains - soit les descendants d’Esaü, dit Edom le Rouge - furent effectivement dans l’antiquité un peuple installé à  l’est et au sud de Beer-Shéva, mais, la tradition nous apprend que leurs descendants coopérèrent, sous le règne d’Hérode,  avec les Romains puis, oeuvrèrent à la grandeur de Rome, lire la Chrétienté, lire les peuples occidentaux qui s’en réclament. La tradition juive nous apprend que nous vivons encore sous l’exil d’Edom, qui sera le dernier des quatre peuples oppresseurs qui auront asservi Israël. Le Roi David, visionnaire, ne se contente pas de nous décrire la situation géopolitique de son époque, mais nous décrit, dans sa vision prophétique, la fin des temps, ou, pour ne pas chagriner certains, fait de la prospective. Les tentes d’Edom, à mon sens, ne désignent pas seulement les habitations précaires de cette peuplade du Néguev mais se rapportent aussi à toutes les demeures d’Edom par la suite, jusqu’à nos jours. J’aime assez cette explication qui cadre bien avec la puissance acquise par l’Occident-Edom. La Torah ne nous dit-elle pas : Une nation sera plus forte que l’autre et l’aîné (Esaü) servira le plus jeune (Israël). (Genèse 25 :23). La Torah manifestement fait référence aux temps futurs, dans la mesure où, depuis deux mille ans nous assistons exactement à l’inverse.

Moav et Amon  occupent à l’époque biblique la partie orientale du Jourdain. La capitale d’Amon fut jadis Rabat-Amon, comme l’est aujourd’hui Amman, la Capitale de la Jordanie. Donc rien de nouveau sous le soleil depuis l’époque du Roi David et bien avant lui, d’ailleurs. J’associe volontairement ces deux peuples car ils sont issus du même père. Dans la tradition juive ils sont nommés « fils de Loth ». La Genèse attribue à ces deux peuples des origines incestueuses; en effet, après la destruction de Sodome et Gomorrhe, les deux filles de Loth pensèrent à tort que, que l'humanité tout entière allait être anéantie et que c'était à elles de repeupler le monde. Elles enivrèrent leur père, couchèrent avec et devinrent enceintes. La plus jeune enfanta un fils, qu’elle appela Ben Ammi, soit « fils de mon peuple », d’où les Amonites. L’aînée enfanta aussi un garçon, qu’elle appela Mo’Av ; soit « de mon père ». Il s’agit des Moabites. Rappelons que Loth fut le neveu d’Abraham, qu’il quitta avec lui leur ville natale pour se rendre en Canaan. L’oncle s’installa à l’ouest du Jourdain et le neveu préféra la Transjordanie. La Torah clairement exclut Amon et Moav, pourtant cousins, de la communauté d’Israël.
Certains exégètes associent Ammon et Moav au Cananéens, mettant tout ce beau monde dans le même sac. Le Roi David, qui reconnaissons le, connaissait bien les ennemis d’Israël, n’inclut pas les Cananéens dans sa liste et ne demande pas leur tête à D. Les Cananéens, dont sont issus les Palestiniens du Fatah (raccourci rapide mais pas vraiment inexact), ne sont ni les ennemis d’Israël, ni ses cousins non plus. Ils sont des voisins avec qui bon gré mal gré il faut s’entendre. A signaler, qu’à l’inverse de tous les autres peuples cités dans le Psaume, ils ne disposaient pas du temps du roi David d’une entité territoriale qui leur fut propre. De là à dire que les Cananéo-palestiniens n’ont jamais existé en tant que peuple et Etat constitué, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement. De cette évidence découle d’ailleurs tous les problèmes que nous connaissons aujourd’hui : La Palestine dont on nous rabat des oreilles ne peut exister que dans le territoire des Philistins (voir plus haut) et certainement pas en Cisjordanie.

Revenons aux neveux Ammon Moav et à tous les autres cousins qu’a pu connaitre Israël ou qui se réclament d’une parenté avec lui, et disons tout net : Israël n’a pas de cousins, ni des neveux, ni des frères et pas de sœurs. Il est fils unique et entend le rester. Les Musulmans ont beau se réclamer d’Abraham, qui, selon eux, fonda la Mecque, les Chrétiens ont beau prétendre que leur prophète descend du roi David, par un père charpentier, Joseph, qui techniquement ne pouvait pas être son père. Tous ceux qui peu ou prou réclament une filiation avec Israël ne sont pas Israël et, par conséquent, n’ont aucune part dans son destin ou sa trajectoire.

Amalék ou la tribu des nomades Amalécites attaque les Hébreux dans le désert du Sinaï aussitôt après l'Exode d'Égypte, en s’en prenant en priorité aux faibles et aux traînards. Plus tard, le roi Saül  épargne Agag, descendant d’Amalék, ce qui lui vaudra de sérieux ennuis.  Les exilés du premier Temple, nous raconte le Livre d’Esther, faillirent être exterminés par  Haman, fils de Hamedata, descendant d'Agag.
 En fait Amalék  représente l'ennemi archétypal des Juifs quel que soit l’époque et le lieu. C’est de cet Amalék là dont parle le Roi David, celui de son époque, des époques qui l’on précédé et surtout de celles qui suivront. Il ne s’agit pas d’un quelconque chef bédouin mafieux du Sinaï mais de tous les ennemis irréductibles d’Israël et des Juifs à travers le temps et l’espace.

Sur ce,  et comme si cela ne suffisait pas, voilà que l’Assyrie se joint à tous les protagonistes cités pour leur prêter main forte. L’Assyrie a contrôlé des territoires immenses qui s’étendaient sur tout ou partie de l'Irak, de la Syrie du Liban, de la Turquie et de l'Iran. Les ennuis des Hébreux commencent quand Salmanazar V (727-722) détruit le royaume d’Israël et exile les 10 tribus. Aujourd’hui, près de 3000 après, l’Assyrie moderne composée de l’Iran de la Syrie du Liban, du Hamas et du Hezbollah menace de rayer Israël de la carte.

Qu’est-ce qui a changé fondamentalement entre l’époque davidienne et notre époque ? Absolument rien ! Le Psaume 83 nous fournit la liste exhaustive des ennemis d’Israël, ceux qui le ceinturent aujourd’hui et ceux qui leur viennent en aide. Ces derniers, je veux parler de l’Assyrie-Iran qui œuvre à sa destruction, et d’Edom-Amalék, couard et indifférent au mieux, objectivement associé, au pire, par sa passivité aux pires ennemis d’Israël.

Merci Melekh David pour ta liste exhaustive de nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui et pour ton esprit prophétique; On attend impatiemment ton successeur.



jeudi 21 novembre 2013

Israël est-il un singe, un porc ou bien un chien enragé ? Faudrait vous décider.


En marge des négociations qui se tiennent à Genève, l’Ayatollah Ali Khamenei envoie un message clair à ses négociateurs, au peuple iranien et, par là même au monde entier : « Israël, dont les dirigeants ne peuvent être qualifiés d’humains est un chien atteint de la rage destiné à disparaître.  Cette comparaison d’ordre zoologique m’a fait immédiatement penser aux versets bien connus du Coran qui nous expliquent que les juifs sont les descendants de porcs et des singes, ce qui rappelle singulièrement les comparaisons qu’affectionnaient les Nazis qui qualifiaient les Juifs des rats et de la vermine.

Pensez-vous que la sortie de Khamenei ait perturbé les Européens (la France exceptée, il faut le reconnaître), et les Américains qui continuent à papoter à Genève et à avaler les couleuvres iraniennes? En aucune façon, Business as usual et un accord doit être signé à n’importe quel prix. Après tout, les chiens enragés ne comptent guère, comme n’a pas compté la vermine  juive au temps du III e Reich.

jeudi 14 novembre 2013

L' engagement ferme d’Obama envers les pays et régimes arabes et musulmans au détriment d’Israël

La focalisation sur les événements qui forment l’actualité immédiate: aujourd’hui les négociations avec l’Iran, demain les pourparlers israélo-palestiniens, après-demain qui sait quoi,  masquent la ligne directrice d’Obama. Celui-ci, depuis son discours au Caire prônant la grandeur passée, actuelle et à venir de l’Islam et de ses bienfaits sur l’Humanité (on se demande encore lesquels) suivi par sa génuflexion de vassal devant le roi d’Arabie-Saoudite, ont donné le ton de la politique qu’il comptait mener durant son (ses) mandats. Les commentateurs politiques obnubilés qu’ils sont par l’actualité chaude se focalisent sur ce qu’ils nomment le désengagement des Etats-Unis du Proche et Moyen-Orient, alors qu’il s’agit au contraire d’une ligne directrice claire et ferme d’Obama qui consiste à soutenir les Etats islamistes et par voie de conséquence de déstabiliser voire d’annihiler les Etats, Gouvernements et autres entités politico-militaires qui s’éloignent trop à son goût du cap de l’Islam tel que le conçoit Baraq Hussein Obama. Pour lui, le monde musulman doit être conduit par la Charia; une Charia mâtinée d’un zeste de démocratie et de de modernisme, raisonnablement en phase avec les préceptes islamiques.

L’Egypte est le premier et meilleur exemple de la mise en œuvre de la stratégie obamienne. Premier stade : débarquer Hosni Moubarak. Non pas au profit des jeunes excités de la Place Tahir, inorganisés et doux rêveurs, mais au profit des Frères Musulmans qui, Obama le sait, guettent dans l’ombre pour s’emparer du pouvoir vacant. Un jour quelqu’un écrira quel fut le rôle de la CIA pour débarquer Moubarak, voire pour organiser le soulèvement au seul profit des Frères Musulmans, ce qui laisserait entendre que le soulèvement du Caire ne fut pas si spontané que ça mais probablement orchestré par les sbires des services secrets d’Obama. Second temps, Morsi, un incompétent notoire, s’empare du pouvoir à l’immense satisfaction d’Obama. Les Frères Musulmans d’Egypte et de leurs branche gazaouite, le Hamas, bénéficient de toutes les largesses des Etats-Unis. Troisième temps, les Egyptiens, comprenant rapidement que les Frères Musulmans et leur pantin de Président entrainent le pays à sa perte, et à un radicalisme religieux qui leur est étranger, permettent à l’armée de s’emparer du pouvoir. Exit Morsi et ses Frères, et amère déception pour Obama, dont la stratégie tombe à plat. Obama stoppe la manne américaine et, bien entendu, la Russie de Poutine s’engouffre, obtenant même du nouveau pouvoir militaire en place toutes les facilités pour construire un port militaire près d’Alexandrie, au lieu et place  du port de Tartous dans une Syrie dangereusement déliquescente.

La Libye est un théâtre d’opérations mineur par rapport à l’Egypte. Après des années d’errance Kadhafi s’est amendé, en livrant en 1999 à la justice écossaise les agents des services secrets suspectés de l'attentat de Lockerbie, en assouplissant considérablement la réglementation en matière économique, et en se déclarant, après les attentats en Septembre 2001, adversaire déclaré du terrorisme islamiste. Trop anti islamiste sans doute aux yeux d’Obama, trop content de raccrocher les wagons sarkoziens qui visent à crédibiliser les opposants fantoches  de Kadhafi et à débarquer ce dernier manu militari. Tripoli tombera en 2011, quant au sort réservé au dictateur, vous le connaissez. Aujourd’hui c’est un pays qui n'a pas d'armée, pas d'institution, pas de société civile pour garantir la paix, un pays qui est mis en coupe réglée par les radicaux islamistes qui vont jusqu'à contrôler Tripoli.

Coup double pour Obama : deux chefs d’Etat en phase avec l’Occident out, l’islamisme radical, in.

L’usage immodéré du gaz par Assad donne des boutons à Obama ; excellent prétexte pour débarquer l’immonde dictateur jugé trop libéral et insuffisamment islamisé. Des combattants islamistes sunnites venant d'Irak ou du Liban, associés à ceux de Jabhat Al-Nosra dont les liens avec al-Qaïda sont connus, sont au cœur des combats contre le régime de Bachar al-Assad, sachant que de L’Armée Syrienne de Libération est un fantoche, pure création des médias.  Incontestablement Obama estime que les opposants au régime d’Assad sont plus cacher que lui pour diriger la Syrie. D’où le « te bombarde, demain ou après-demain ». Assad et, surtout Obama, qui aime  à débarquer les dirigeants qui lui déplaisent mais déteste faire la guerre, sont in extremis sauvés par Poutine. Partie remise pour Obama de voir fleurir un régime islamiste modéré (comme si les deux termes étaient compatibles) en Syrie, voire au Liban.

Que dire de l’Iran et la tendresse d’Obama pour ce Régime islamique qui, à son goût, a été assez ostracisé  par l’Occident, et depuis tant d’années. Le 29 Septembre 2013 Barak Obama devant l’Assemblée Génerale de l’ONU déclare : “the Supreme Leader has issued a fatwa against the development of nuclear weapons”.
Traduction et commentaire: le « Suprême Leader, le Fuhrer en quelque sorte » - entendez par là L’Ayatollah  Ali Khamenei a institué une fatwa, une loi religieuse musulmane, qui s’oppose au développement des armes nucléaires, à partir de là, pourquoi chercher aux Iraniens des poux dans la tête ?  Une fatwa émise par le « Suprême Leader » (sympa et combien respectueux de la part d’Obama de qualifier ainsi un chef de bande enturbanné) est nécessaire et aussi amplement suffisant pour ne pas douter de la volonté pacifique de l’Iran, sinon gare au sacrilège contre l'Islam. Il est tout de même étonnant qu’un Président des Etats-Unis fonde sa politique en se basant sur une Fatwa, et qui plus est, devant l’Assemblée Générale de l’ONU. Adieu les faits, adieu le bon sens, adieu le jugement des experts ! Non ce qui compte c’est la Fatwa de Khamenei.
Et le plus drôle dans cette affaire c’est que cette fatwa n’a jamais existé. L’Institut Memri s’est livré à des recherches approfondies pour dénicher les traces de cette fameuse fatwa. Nada, rien, et dire que les Services des Etats-Unis d’Amérique ont laissé leur Président annoncer une telle contre vérité.  Un Hoax, quoi !! Une fatwa imaginaire constitue le socle de la politique américaine et les fondements du document indigne qui devait être signé à Genève.

Quant aux Palestiniens, il suffit d’écouter la voix de son maître, lire John Kerry au parfait brushing, menaçant Israël d’une nouvelle Intifada s’il ne cédait à tous les désidératas de la bande à Abbas. Cette seule interview démontre mieux qu’un long discours argumenté où va la préférence de l’Administration américaine.

Ce court panorama illustre l’engagement ferme d’Obama envers tous les pays arabes et musulmans de la région au détriment d’Israël. Et dire que les journalistes le qualifient de désengagement des Etats-Unis du Moyen-Orient !



dimanche 10 novembre 2013

Petit miracle à Genève: Laurent Fabius ne veut pas passer pour un "fraïer" (dupe) et se met à l’unisson de Bibi

Connaissez-vous la signification de l’expression hautement diplomatique française " jeu de dupes" en hébreu ? Elle se traduit par un des premiers mots que l’on apprend à l’Oulpan, ou dans la rue, en Israël : Fraïer. L’origine du mot est bien évidemment galoutique ; les Polonais, les Roumains les Allemands et les Yiddishisants se l’approprient. Mais en définitive cela n’a aucune importance dans la mesure où le mot s’est profondément enraciné dans le léxicon tsabari. Ne pas se faire avoir par l’Autre qui emploie tous les moyens pour vous b…er, est devenu une obsession de l’Israélien lambda. Il faut dire, pour sa défense, que deux mille ans en galout pendant lesquels les Juifs  ont été les fraïer désignés de tous les Goy qui passaient par là, ont suffi, et les Israéliens ont décrété que plus jamais ils ne seront les Fraïer de qui que ce soit.

Or voici que la très déclinante Amérique Obamienne et l’Europe bancale Ashtonienne sont en train de passer pour des fraïer par les Iraniens qui, à Genève, étaient en passe de tout obtenir sans rien concéder en échange : terminer la construction du réacteur d’Arak en mesure de produire du plutonium, continuer à disposer de l’uranium enrichi à 20 % pour en faire ce que bon leur semble et …  se voir débloquer dans les plus brefs délais les 50 milliards de dollars d’avoirs iraniens gelés sur des comptes étrangers. En échange les Iraniens étaient prêts à faire …. des promesses.

Bibi s’est fâché tout rouge  et a déclaré qu’il en avait ras le bol de passer pour un fraïer par cette négociation chamberlinienne à la Munich 38. Pensez-vous qu’il soit le seul à connaitre cette expression ? Que néni, Laurent Fabius l’a aussi apprise, et ne me rétorquez pas que Fabius connait cette expression parce que, comme il est écrit un peu partout, il est d’origine juive ! Non, ce sont les Saoudiens, hautement angoissés par un Iran nucléaire à leur porte qui le lui ont soufflé. J’ignore quel est le mot en arabe pour « fraïer » mais le concept véhiculé par le mot est aussi fortement enraciné dans la mentalité arabe que dans la mentalité israélienne. Donc, pilotés par l’Arabie saoudite et les Emirats gorgés de pétrole, avec qui la France est en business, François Hollande et le Quai d’Orsay ont poussé Fabius à durcir ses positions et à s’opposer à la signature de l’ignoble accord qui se concoctait à Genève.  


Comme il est écrit quelque part : « les voies du Seigneur sont impénétrables ». Décidément Hachém nous surprendra toujours; dans ce cas, en allant chercher le plus improbable et anti- sioniste pays de l’Union Européenne  pour se mettre à l’unisson de la position israélienne. Pour ceux qui aiment chercher des Nissim (miracles) un peu partout, cette improbable volte face française peut être considérée comme un Ness. Mais, ne nous y trompons pas, pour l’instant c’est un petit Ness, car, selon toute vraisemblance, lors de la nouvelle réunion programmée le 20 Novembre, Ashton, Kerry et les Iraniens signeront le traité infâme et la nouvelle Babylone aura sa bombinette. Alors, à quand le vrai grand Ness ?

vendredi 8 novembre 2013

L’empreinte de Rav Goren, premier Grand Rabbin de Tsahal puis d’Israël en même temps que Rav Ovadia Yosef, sur le peuple juif

Vous connaissez tous - du moins les plus anciens d’entre vous - la fameuse photo du Rav Shlomo Goren sonnant du Chofar devant le Mur Occidental lors de la conquête de Jérusalem en 1967, mais il y a bien plus de choses à connaître sur le premier Grand Rabbin de Tsahal. L’occasion m’a été donnée d’en apprendre  d’avantage en lisant sa biographie, rédigée par Avi Rat publiée aux Edition Yédiot Aharonot.  Pour faire simple on pourrait dire que si Ben Gourion a bâti pendant la guerre d’Indépendance l’armée unique de l’Etat juif, le Rav Goren a construit de ses mains la seule armée juive au monde.  Rien à priori ne rapprochait les deux hommes, or, entre Ben Gourion qui refusa toujours d’accrocher une mezouza à sa porte et Rav Goren, le surdoué en Talmud, s’établit dès la première rencontre une admiration et une unité de vue sans faille sur ce que devait être l’armée de de l’Etat juif.

Rav Shlomo Gorenchik, qui transforma plus tard son nom  en Goren, est né Zambrów en Pologne en 1925 et arriva en Israël à l’âge de 7 ans. Ses parents font partie du groupe de Hassidim qui décidèrent non pas de s’installer à Bnei Brak mais de fonder une unité agricole qui s’appellera Kfar Hassidim. Shlomo Goren raconte que son père et son frère aîné avalaient d’avantage de quinine que de pain en tentant d’assécher les marais porteurs de malaria. Lui-même, dans son enfance, travailla d’avantage la terre qu’il ne fréquenta l’école. Sa mère connaissant le potentiel de son gamin décida de déménager à Jérusalem où le petit Shlomo pourrait étudier sérieusement la Torah. Très vite il fut distingué comme ilouï (surdoué) , intégra à 12 ans la Yeshiva de Hebron où il devint l’unique élève à y célébrer sa Bar-Mitsva. Il fut nommé Rav à 17 ans et publia au même âge  son premier livre Nézer Hakodesh.

Il étudia également à l’université hébraïque et rejoignit les rangs de Lékhi, concurrent  du Hagana, tout en déplorant les opérations meurtrières  gratuites contre les Arabes. Au commencement de la guerre d’Indépendance il rejoignit la Hagana, partant du principe que toutes les factions  devaient s’unir  en une seule et même armée. Bien que dispensé du service actif étant Rav il participa activement à la défense de Jérusalem assiégé, où il se distingua comme tireur d’élite. Il n’accepta sa nomination de Grand rabbin de l’armée juive qu’à la condition de continuer  de se battre à son poste la nuit et d’occuper ses fonctions de Rabbin la nuit.

En 1948 alors que Jérusalem était assiégée et que ses défenseurs manquaient de tout, Rav Goren autorisa la fabrication d’armes le Shabbath, permit de distribuer la viande non casher qu’avaient abandonnée les britanniques aux malades et aux blessés, et non de la distribuer exclusivement, comme le suggéraient les rabbins orthodoxes, aux Palma’hnikim hilonim, (combattants non observants) permit d’enterrer  dans des cimetières juifs les combattants non juifs morts au combat pour la défense de Jérusalem. En parallèle il réussit à convaincre les Harédim de Jérusalem de contribuer activement à la défense de la ville assiégée en creusant une longue tranchée pour empêcher les tanks jordaniens  de pénétrer dans la la ville.

Rav Herzog,  le grand rabbin d’Israël et le ministre des cultes Rav Maïmon,  qui connaissaient la grandeur dans la Torah du jeune Goren, ainsi que son charisme auprès des religieux et des non religieux, sa détermination et son courage physique, insistèrent auprès du  Haut Commandement et de Ben Gourion pour que soit confié à Rav Goren  le poste de Grand rabbin de Tsahal, à charge pour lui de dessiner les contours de cette fonction qui n’existait évidemment pas. A ce poste le Rav, Colonel (qui sera par la suite nommé Général), parachutiste, tireur d’élite, Shlomo Goren, contribua tout autant que Ben Gourion  à dessiner les contours de de l’armée, donc de la société israélienne

Durant son mandat de Grand Rabbin de Tsahal, le Rav Goren

- se refusa à créer des unités composées exclusivement de combattants religieux comme le réclamaient les Rabbanim harédim,

- fit l’impossible pour que les  corps des soldats morts derrière les lignes ennemies soient ramenés en Israël pour y être enterrés, quitte à aller les chercher lui-même au péril de sa vie, et œuvra en parallèle pour la cause des Agounot  ( femmes dont le mari avait disparu au combat ) afin qu’elles puissent avoir le droit de se remarier

- imposa des cuisines casher dans toutes les unités de Tsahal, peu importe la composition des unités, et œuvré pour  que chaque unité comporte son lieu de prière, sans jamais en  imposer la fréquentation

- rédigea un siddour (livre de prières) unique pour tous  les soldats, qui gomme les différences entre les coutumes ashkénazes et séfarades

- initia un travail de géomètre pour déterminer l’emplacement exact des Lieux Saints  (défendus aux juifs) afin que le Mont du temple reste sous  contrôle israélien. Il se heurta à Moshé Dayan qui imposa que l’ensemble du mont du Temple passe sous le contrôle du Wakf.  Il a par contre obtenu gain de cause pour que la Maarat Hamakhpela (Tombeau des Patriarches)  à Hébron reste sous contrôle juif.

A la création de l’Etat d'Israël, les combattants dans l’armée étaient dans leur immense majorité non religieux et, sous la pression des Hilonim (non ou anti-religieux), comme des rabbins harédim, se dessinait une armée à deux vitesses, composée de quelques unités composées de soldats religieux soucieux de cacheront et du respect du shabbath, et une armée qui n’en avait rien à faire. Tsahal aurait pu être bien diffèrent si le Rav Goren n’y avait pas  apposé sa marque  et imposé le caractère juif à l’ensemble de l’armée israélienne.

En quittant l’armée le Rav Goren fu nommé successivement Grand Rabbin de Tel-Aviv, puis Grand Rabbin ashkénaze d’Israël en compagnie de Rav Ovadia Yosef qui fut nommé Rishon Létsion, soit Grand Rabbin sépharade de l’Etat. Malgré les déclarations officielles des deux grands Rabbanim, qui affirmaient à qui voulait les entendre, que leur cohabitation fut une longue lune de miel, celle-ci fut un désastre et entacha pour des années la fonction de Grand Rabbin. Bien malin qui pourrait dire qui était dans le vrai, mais, entre le Rav Goren qui se référait aux enseignements du Rav Kook et le Rav Ovadia Yosef sur lequel il n’est pas utile de disserter, mis à part le fait que leurs âmes reçurent  certainement la Torah au Mont Sinaï, il n’y avait pas grand-chose de commun.

Leur vision respective de la société israélienne continue à marquer largement leurs successeurs et le peuple juif tout entier. Je ne vous étonnerais  pas en me situant dans le camp de Rav Goren, dont j’admire l’esprit de tolérance, l’absence totale de sectarisme tant religieux qu’ethnique et sa vision  du grand Israël.

Certes, ses funérailles furent plus discrètes que celles de son collègue sépharade, mais je pense que sa marque sur la société israélienne, affranchie de toutes considérations politiques  et sectorielles, est bien plus profonde et le restera encore longtemps,  étant seulement guidée par son amour pour la Torah et pour tout  Klal Israël sans distinction. 

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...