mardi 20 mars 2012

Les modes opératoires des serial killer dans la Torah et de nos jours et, n’écoutez pas ceux qui vous disent que » les religions devraient s’interroger » sur … les Matsot à Pessa’h


Bientôt Pessa’h. On y lira la Haggadah et j’aimerais attirer votre attention sur un passage troublant issu de Tsé oulemad « Sors et apprends ».
Il y est écrit : Pharaon ne voulait se débarrasser que des premiers-nés mâles hébreux,  alors que Lavan l’araméen voulait  les déraciner tous, Laakor Hakol. Par  « déraciner » il faut entendre : supprimer, enlever la racine afin que rien ne pousse ou alors repousse différemment  en le replantant ailleurs.
Les Rabbins mettent en parallèle ces deux personnages avec le couple Amalék  et Bilam, deux autres sacrés antisémites, et nous disent : Amalék voulait supprimer physiquement les Hébreux en les tuant tout bonnement  alors que Bilam voulait supprimer leur libre arbitre, faire en sorte que les Juifs abandonnent leur foi, les anéantir  sur le plan spirituel. Une indication nous est donnée à partir de son nom Bil Am =  Bala Am soit « avaler le peuple ».
Rappelons brièvement l’histoire biblique : Lavan est le beau-père de Jacob/Israël. Il commence par le tromper en lui faisant épouser sa fille ainée, Léa alors que Jacob aimait et voulait épouser Rachel, puis le fait trimer 20 années supplémentaires avant de le laisser épouser sa cadette. Il le roule dans la farine tant qu’il peut, tente de le faire fauter par tous les moyens puis, alors que Jacob décide de le quitter pour retourner dans sa terre promise, en amenant avec lui femmes enfants et bétail, Lavan refuse de le laisser partir en lui disant : « tes femmes sont mes filles et tes enfants sont à moi ». Sous entendu, ta famille doit être élevée à ma façon et non à la tienne, celle des Hébreux.
Pharaon lui, n’est qu’un vulgaire assassin sélectif ; sa seule ambition est de se débarrasser des garçons, gardant pour lui et pour les Egyptiens, les filles. Qui est le plus ignoble parmi les deux personnages ?
Amalék n’est qu’un assassin, une espèce d’hyène qui attaque les plus faibles de la colonne des Hébreux qui s’étire dans le désert du Sinaï, en s’en prenant aux plus faibles, les vieillards et les enfants. Bilam lui est un futé ; son objectif est de faire en sorte que tout le peuple renonce à sa foi, à Son Dieu, à son  libre arbitre de respecter les Commandements : la circoncision, la cacherout, qui comprend un mode d’abattage rituel du gros bétail, etc.…
Que peut-on déduire de cette mise en parallèle ? Que les « Serial killer » des Juifs  fonctionnent selon  deux modus operandi. Il y a ceux qui veulent les supprimer physiquement et ceux qui aspirent à les anéantir spirituellement en faisant en sorte qu’ils cessent d’être juifs, oublient ou pervertissent leur foi.
Quand un individu haut placé de la République – suivez mon regard etlisez mes précédents articles – déclare doctement que les Juifs,  et les Musulmans aussi, devraient réviser leur copie,  « revenir sur les traditions ancestrales, abandonner des pratiques d’un autre âge, et que les religions devraient s’interroger au maintien des traditions qui n’ont plus grand-chose à voir avec »  … nanani, nanana…  il s’exprime comme le faisaient avant lui Lavan et Bilam et bien d’autres encore, y compris de nombreux Juif aujourd’hui.
S’il y a lieu de combattre sans relâche, ni pitié et de punir les Pharaon, les Amalék, et les assassins de Otsar Hatorah de Toulouse, il faut aussi, non pas punir mais apprendre à ignorer, les Bilam et les Lavan, qu’ils soient Docteurs en Théologie, simples politiques ou politiques simplets. Ils sont quelque part plus dangereux parce qu’insidieux, se parant des vertus du progrès de la science et d’une laïcité mal comprise.
Voilà, à Pessa’h mangez de la Matsa et si vous rencontrez un Bilam , un Lavan ou un Fillon sur votre route qui vous explique que, si il y a 3000 ans, on ne savait pas faire lever le pain, aujourd’hui les règles ont changé, grâce au progrès de la science et qu’un esprit moderne doit abandonner ces pratiques d’un autre âge, et se régaler d’un bon sandwich baguette jambon beurre à Pessa’h,  envoyez le se faire foutre.
Je vous souhaite un Hag Saméa’h et casher

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