lundi 19 mars 2012

Les « traditions ancestrales » évoquées par Fillon et l’assassinat d’enfants qui les étudient à l’école juive; l’exode va commencer.


A quoi sert une école juive sinon à perpétuer des traditions ancestrales en les enseignant à des enfants dès leur plus jeune âge ? C’est ce que s’évertue à faire le réseau des écoles Otsar hatorah partout en France, Toulouse  compris. Rappelons que le mot Ozarou Otsar signifie «  trésor » ; le trésor de la Torah en quelque sorte. Les parents qui décident en toute conscience d’inscrire leurs enfants dans une école juive et non à l’école laïque et républicaine,  veulent que leur soit délivré un trésor, que leur lignée continue à perpétuer le judaïsme des « traditions ancestrales »,  qui enjoint de manger casher, de porter la kippa, et plus tard de se marier selon la Loi de Moïse et d’Israël afin de faire venir au monde des enfants qui continueront à étudier  dans les écoles de Otsar Hatorah.
Seulement voilà, le rêve d’une France qui permet à ses citoyens d’éduquer leurs enfants comme bon leur semble, tout en respectant la règle républicaine, a été rompu, deux fois. La première fois par celui qui a en charge de conduire la politique de la nation et, la seconde fois par un crime abject qui tue les enfants juifs qui étudient dans une école juive, qui manifestement, n’a pas suffisamment réfléchi  sur « le maintien de traditions qui n’ont plus grand chose à voir avec l’état aujourd’hui de la science, l’état de la technologie, les problèmes de santé ».
J’avais écrit dans mon précédent article que  pour supprimer les problèmes issus de la viande hahal et casher, Fillon propose en fait de supprimer l’Islam et le Judaïsme et, on se demande même pourquoi il n’aborde que l’abattage rituel. Il aurait pu évoquer la circoncision par exemple ; vous savez cet acte barbare qui traumatise et mutile pour la vie un bébé innocent qui n’a pas voix au chapitre,  les Fêtes juives et le Shabbath, le mariage religieux, coutume d’un autre temps, contraire aux lois de la République, le port de la kippa, et, par voie de conséquence, l’école juive qui s’évertue à transmettre des traditions….  d’un autre âge.
Pas d’école juive, pas d’exécution de sans froid d’enfants qui y étudient. La boucle est bouclée et vraiment peu importe qui a appuyé sur la gâchette. La messe est dite, comme il est coutume de dire dans ce beau pays ; l’exode des juifs va commencer.
Les victimes sont : le Rav Yonathan Sandler, ses deux enfants âgés de 6 ans et de trois ans ainsi que la fille du directeur de l’école, âgée de 8 ans. Yié Zikhram baroukh

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...