Marseille : "On s'est dit qu'il y avait trop de
Roms", titre l’article du le Point, reprenant la belle phrase de Rashid le
marseillais. Alors Rashid a appelé quelques frères à la rescousse et ils ont réglé le problème.
Hitler, lui cramait les Roms, Rashid s’est contenté de brûler leur campement.
Ainsi va la vie dans la belle cité phocéenne où il y a trop de Roms et, aussi
quelques arabes. La sénatrice PS Samia Ghal a déclaré qu'elle "comprenait" la réaction des
habitants face aux Roms. Alors, si les élus de la République comprennent,
qui suis-je pour m’indigner ?
Il n’empêche qu’un
précédent a été créé et qu’il va faire jurisprudence et, tache d’huile. Dans la
France, désormais normale, il est autorisé de brûler le campement, la demeure,
les tentes en dur ou en toile, en tôle et en carton, ou toute autre forme d’habitation,
si la gueule de leurs habitants ne vous revient pas, avec l’approbation tacite
des Pouvoirs publics et, sans craindre la moindre poursuite judiciaire.
Je m’interroge: cet autodafé - littéralement, destruction par le feu - ne serait-il pas la
manifestation du racisme anti-Blanc dont
nous parle Copé ? Après tout, les Roms, bien que légèrement bronzés, mais
d’un bronzage différent de celui de Rashid, sont des ressortissants de l’Union Européenne,
qui, jusqu’à preuve de contraire, sont en majorité blancs. Donc, pour
poursuivre dans cette logique, le racisme anti-Blanc pourrait prendre d’autres
formes. Exemple : une supérette casher de trop s’implante dans un quartier
non-Blanc à Sarcelles, alors on la fait
sauter. Zut, ce n’est pas un exemple
mais un fait divers qui s’est déjà produit. Une école juive s’installe dans un
quartier non-Blanc, alors on sort les allumettes et quelques substances qui
attisent le feu. Il peut aussi arriver que tous les élèves ne soient pas sortis.
Peu importe, on appellera çà une bavure.
Je délire, me
direz-vous. Vraiment ?
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