samedi 21 mars 2020

Débaptisons le Corona, il se vexera et disparaîtra


Le nom ce Corona appliqué au virus vient de sa forme lorsqu’on l’observe au microscope. Le virus possède des protubérances ou des pointes qui le font ressembler à une capsule de bière ; mieux encore à une couronne d’épines observée à plat. Or quelle est la plus fameuse couronne plate qui comporte des pointes ? La réponse est évidente, il s’agit tout simplement de la couronne du Christ.

Dans le Nouveau Testament, Saint Jean rappelle que les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi saint, trouvant bien drôle qu'un Juif venant de la campagne puisse prétendre être roi, se moquèrent du Christ et de sa Royauté en le coiffant d'une couronne garnie d'épines. Des branches flexibles couvertes de longues épines furent tressées afin de leur donner la forme d'une couronne, puis furent enfoncées dans son cuir chevelu ce qui le fit saigner abondamment.

Cette fameuse couronne d’épines ou simplement une ou des épines qui la composent devinrent au fil des siècles un objet de vénération pour les Chrétiens. À Anzù, dans le nord de l'Italie, foyer européen du coronavirus, se trouve une basilique où sont conservées les reliques sainte Corona, notamment vénérée contre la peste et les épidémies (sic)

La plus fameuse réplique de la couronne du Christ est conservée à la cathédrale de Notre Dame. Il s’agit d’un cercle de joncs d’un diamètre de 21 centimètres réunis en faisceaux et retenus par des fils d’or. C’est sur ce cercle tressé, que se trouvaient les épines. On en compterait 70, de même nature.
On raconte que Saint Louis, délaissant ses atours royaux, endosse une simple tunique et, pieds nus, aidé de son frère, porte la Sainte Couronne jusqu’à Notre-Dame de Paris avant de déposer l’ensemble des reliques dans la chapelle du palais. Pour les conserver, il édifie un reliquaire à leur mesure : la Sainte Chapelle. Durant la Révolution française, les reliques seront déposées à la Bibliothèque nationale. Suite au Concordat de 1801, elles seront remises à l’archevêque de Paris qui les affectera au trésor de la Cathédrale le 10 août 1806 où elles se trouvent toujours aujourd’hui.

Cette couronne ne m’aurait pas beaucoup marquée si je ne l’avais pas comparée aux photos du virus qui circulent abondamment. La ressemblance est frappante. Et alors me direz-vous, le virus du Corona ressemble à la couronne de Jésus, que faire ?

En fait le virus ne ressemble à la couronne que s’il est photographié à plat, or le virus est en volume et les protubérances partent dans tous les sens. Si je devais le comparer à un objet ou à un animal, la première chose qui me vient à l’esprit est un hérisson ou un porc-épic.

Dans la tradition juive il est de coutume de changer le nom, ou plutôt le prénom, d’un malade en danger, pour conjurer le sort ou …. amadouer les anges. Confucius nous dit : « Si les noms ne sont pas ajustés, le langage n’est pas adéquat. Si le langage n’est pas adéquat, les choses ne peuvent être menées à bien. Si les choses ne peuvent être menées à bien, les bienséances et l’harmonie ne s’épanouissent guère. Les bienséances et l’harmonie ne s’épanouissant guère, les supplices et les autres châtiments ne sont pas justes. Les supplices et les autres châtiments n’étant plus justes, le peuple ne sait plus sur quel pied danser »

Moralité, il est important de nommer une chose ou individu de la façon la plus exacte possible et les circonstances peuvent amener à changer un nom pour lui imprimer une nouvelle trajectoire, positive de préférence.

En conséquence, je propose de débaptiser le virus en question en le nommant hérisson ou Kipod  en hébreu. L'hérisson a une bonne bouille, il a l'air sympa et mignon, l'inverse du virus qui nous pourrit la vie. Gageons qu'il se vexera et disparaîtra. 


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