Qualifiant son invité (Mahmoud
Abbas) "d'Ange de la paix", le Pape François a
joint le geste à la parole et lui a offert une médaille représentant cette
figure qui «détruit l'esprit mauvais de la guerre».
J’ai beau chercher
partout, je ne trouve pas trace de la reproduction de cette fameuse médaille.
Il est invraisemblable qu’aucun journaliste se trouvant sur les lieux de cette rencontre
historique ne l’ait photographiée, ni que Mahmoud ne l’ait exhibé fièrement à la
presse, à son entourage et au peuple palestinien.
Or, tout homme de bonne
volonté à la recherche de la paix devrait porter à son cou, ou ailleurs, cette « figure »
qui possède la faculté de détruire l’esprit mauvais de la guerre.
Chez nous on dit que l’ange
de la guerre est Gabriel, de Gevoura = bravoure. Chez les Musulmans aussi, Gabriel
dit Jibril, a une grosse côte puisque c’est lui qui aurait dicté le Coran à Mahomed.
C’est aussi l’ange Gabriel qui mit à la disposition de Mahomed la fameuse
jument ailée Buraq qui lui a permis, lors de son ascension nocturne à partir de
Jérusalem, de découvrir l’enfer et le paradis, en lui servant de guide.
Il est logique que les
Chrétiens férus d’amour et de paix, bien qu’ils aient livré au cours des
siècles les guerres les plus sanglantes que l’on peut imaginer, apprécient les
amulettes illustrant la paix. Mais il est illogique que les Musulmans, mus par
l’esprit de Gevoura, lire par l’ange de la guerre Gabriel, s’ornent de ce genre
de figurines, interdites d’ailleurs par le Coran car représentant précisément
une image.
Je n’ose imaginer que le
Pape ait offert à Mahmoud une médaille de Fatima, qui est comme chacun le sait
un petit village du Portugal où la vierge Marie se serait révélée à trois petits-enfants,
car Fatima est la fille de Mahomed.
Bref, le doute subsiste
et nous devons tous partir à la recherche de cette médaille perdue qui aurait
des vertus curatives et pacifiques, car le Pape est, comme on le sait,
infaillible.
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