"Au commencement Dieu créa le ciel et la terre, et la terre était …… ".
Même les plus indifférents aux choses bibliques savent que le premier mot par
lequel commence le Livre des livres est "Au Commencement", Berechith, et les doctes et les savants de disserter à l’infini
sur ce mot, soit pour le justifier, soit, le plus souvent, pour démontrer son
inanité.
La tradition juive nous apprend que la "tête" de
l’année, Roch Hachanah , le jour de l’an, doit être compté à partir, non pas du
Premier jour où figure le mot "Au
commencement", mais à partir du Sixième jour au cours duquel le premier homme,
et la première femme furent créés ; autrement dit, ce qui importe c’est l’apparition
de l’humanité pensante et non pas un processus de création que personne ne peut
réellement comprendre. Les arguties savantes sur le processus de la création n’ont
en définitive que peu d’intérêt; laissons-les aux cabalistes de haut vol et
aux scientifiques de tous poils qui changent de théorie comme de chemise lorcequ’il s’agit de
déterminer l’âge de l’univers et la manière dont il est apparu.
Ce qui nous intéresse c’est pourquoi et, pour qui l’univers
a été créé. A cette question répond le plus incontournable des commentateurs
de la Torah et du Talmud. Le tout premier commentaire de Rashi sur la Torah, qui
nous laisse espérer des révélations extraordinaires, nous dit simplement que le
mot Bereshith est improprement traduit par "Au commencement". Il faut comprendre avec, pour ou par "Reshith", dieu a créé le monde. Donc,
le texte biblique ne vient pas nous expliquer l’ordre de la création mais sa finalité. Et Rashi de se livrer à une analyse géopolitique d’une actualité brûlante.
Il nous explique que si les Nations du monde (Le Conseil de Sécurité de l'ONU, par exemple) venaient à dire à Israël : "Vous êtes des voleurs, vous avez conquis les
terres des sept nations (lire des Cananéens ou crypto Palestiniens), on pourra
leur répondre : toute la terre appartient au Saint béni soit-Il. C’est Lui qui
l’a créée et Il l’a donnée à qui bon lui semble. C’est par Sa volonté qu’Il les
a données à ces peuples, et c’est par Sa volonté qu’Il les leur a reprise et
qu’Il nous (Israël) les a données" et de rajouter : Le monde a été créé pour la Torah qui est appelée "le commencement de Sa voie" et pour Israël qui est appelé
"le commencement” de Sa moisson".
Fort de cette analyse, prophétique, vous l'admettrez, je suis donc en droit de
croire que la Terre d’Israël qui, a été confiée provisoirement aux Cananéens,
pendant que les Juifs étaient en exil, revient de droit aux enfants d’Israël,
parce qu’il a été décidé ainsi Là-Haut. Que pèse le Droit International,
largement falsifié, soit dit en passant, à côté de cette promesse.
A ceux qui contestent ces arguments, la véracité de la Bible,
l’existence même de Dieu (pas très à la mode de nos jours en terre d’Edom), et
que sais-je encore, ils n’ont qu’à observer la marche de l’Histoire. Le peuple juif est
revenu dans son pays, il a bonifié une terre maintenue en jachère par les Cananéens
de service, il a livré des guerres qu’il n’a pas voulues, il les a gagnées faces
à des armées arabes et non face à de chimériques palestiniens. Devant le refus de la Jordanie de réclamer des
territoires qu’elle administrait, l’Etat juif, qui n’a pas trop l’habitude de
laisser la terre en jachère, a créé des villes et des villages juifs en Judée
Samarie, en marge des villes et des villages arabes, sans en détruire aucun.
Enfin, les seuls Palestiniens que je connaisse, ce sont les
pères fondateurs de ce pays qui se faisaient appeler ainsi faute d’un autre
terme à l'époque.
Alors, qu’on nous lâche donc les baskets, comme on dit
familièrement; on a perdu l’habitude de
se laisser intimider.