Mon précédent article a déclenché quelques vives réactions
de la part de certaines personnes; d’autres s’étonnent que je ne parle pas de l’"agrégation".
Je précise d’entrée que je ne retire pas
un traître mot de ce que j’ai écrit, quant à l’agrég prétendument usurpée, je
ne peux me prononcer car Bernheim n’a pas encore réagi à ce sujet. Or, la règle
veut que l’on ne porte un jugement sur un juif que, lorsqu’il a avoué ou s’il a été condamné par
une instance compétente, ce qui n’est pas le cas dans la seconde affaire. Je précise
aussi, pour ceux qui n’auraient pas compris, que mon indignation ne provient en aucune façon de ma propre perception ou
appréciation de l’individu ; je la garde pour moi, et elle ne concerne
personne.
D’autres me reprochent de faire le lit de nos ennemis. A
ceux là je réponds de se référer, non pas aux articles écrits sur ce sujet,
mais à la réaction des lecteurs de ces articles. Cliquez donc sur ces deux
liens, et sur d’autres, moins orientés, et vous aurez un léger aperçu des
manifestations de haine et de l’amalgame que font certains individus entre le
comportement de Bernheim et les Juifs en général.
Je soutiens que les Juifs de France devraient être les
premiers à monter au créneau et à condamner ce Monsieur, en insistant fort sur
le fait qu’il a cessé de les représenter, sans peur, et sans part pris ;
et cela concerne même et surtout les inconditionnels de Bernheim et de son style.
La politique de l’autruche et de la ghettoïsation, n’est pas une bonne
politique ; elle ne nous a valu que des ennuis dans le passé, et puis,
elle ne devrait plus avoir cours depuis que l’Etat d’Israël existe. Nous sommes peut-être « un peuple sur de lui et
dominateur », comme disait De Gaulle, mais pas un peuple de plagiaires et d’usurpateurs.
Quant à ce proverbe Yiddish qui m’est revenu en mémoire, et
que j’ai transformé à ma sauce, il suppose, que pour prendre la liberté de ne
pas toujours faire ce que le rabbin dit et ne pas prendre pour modèle son
rabbin favori, il faut apprendre deux ou trois choses; voire d’avantage,
sur la Yiddishkeit, terme employé par nos frères ashkénazes pour désigner the
jewish way of life, quelles que soient nos origines et nos traditions
respectives.
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