On le sait bien, en Israël il y a deux murs : l’un qui
commémore son histoire ancestrale et son
espoir dans un avenir radieux, et l’autre, sécuritaire, dont la vocation est d’empêcher
les barbares de s’infiltrer dans ses villes et ses campagnes pour y trucider
les Israéliens. Le "mur de la honte" ainsi que le qualifient les Médias bienveillants. Le Pape François s’est carrément gouré en s’inclinant contre le
mauvais mur ; celui qui ne comporte même pas d’anfractuosités pour y
glisser une petite prière au bon dieu. En
choisissant de porter ses prières contre ce mur lisse et silencieux, il a
carrément choisi son parti.
Le pape François s’est aussi trompé de cause : sa visite en Terre
sainte aurait dû se focaliser sur le sort des Chrétiens, chassés et maltraités,
pour ceux qui résistent encore, dans les Pays arabes en général et à Bethléem
en particulier, ville si chère à son cœur. La Terre sainte qui se vide de ses
Chrétiens aurait dû être au centre de ses préoccupations et de son discours. Au
lieu de cela, il gobe le discours de Mahmoud Abbas qui « déplore » le statut réservé aux Chrétiens en Israël,
pays dans lequel ils vivent, prospèrent, et pour certains d’entre eux servent dans
l’armée israélienne.
Le Pape François a le culot de proposer à Mahmoud Abbas et à
Shimon Pérés, en bout de course à tous niveaux, de se réunir au Vatican pour
prier en cœur, je ne sais qui, pour je ne sais quoi. Le Vatican qui fut l’épicentre de la haine antisémite
et qui regorge encore de tous les biens
inestimables « confisqués »
aux Juifs est-il le lieu adéquat pour
implorer le Tout Puissant. Et Pérés bien
sûr d’accepter.
Et l’on n’est qu’au premier jour de sa visite.