Que tous ceux qui ont répété à l’envie depuis son élection que
Trump était un imbécile et un ignorant, peuvent avaler leur chapeau. Trump
a démontré lors de son voyage éclair au Moyen-Orient qu’il avait quelque chose
que les dirigeants américains qui l’ont précédé - Husssein Baraq en tête - et les
dirigeants européens passés et actuels, ne
possèdent pas : le courage et le bon sens, ou l’art de distinguer entre ce
qui est réellement important et ce qui l’est beaucoup moins. L’important c’est la présence iranienne qui s’étire,
tentaculaire, jusqu’à la Méditerranée et
qui disposera, si ce n’est pas déjà fait, de l’arme nucléaire, l’important c’est
la terreur islamiste et ses ravages en vies humaines ; on vient encore d’avoir
un sinistre exemple à Manchester. Beaucoup moins important : la soi-disant
souffrance des Palestiniens qui, sommes toutes, vivent beaucoup mieux que leurs
coreligionnaires dans les pays arabes et leurs droits, pas si légitimes que ça, à un Etat.
A Riyad, Jérusalem et Bethléem il a martelé avec force et clarté
un message simple : les Etats arabes doivent vomir de leur sein les
excroissances sanguinaires, y compris le Hamas, y compris le Hezbollah. Ils
doivent couper le cordon ombilical et celui de la bourse avec les mouvements
terroristes. S’ils le font, l’Amérique sera de leur côté, sinon, l’Amérique
fera un tri entre ceux qui marchent droit et ceux qui continueront leur
sinistre double jeu.
L’Iran doit comprendre qu’un nouveau Sheriff est arrivé et qu’il ne laissera pas la puissance chiite dicter sa loi dans toute la
ville. Prenant le contre-pied d’Obama et complètement en phase avec Binyamin
Netanyahou, il met le monde en garde contre la menace iranienne, que les Européens
ont déjà balayé sous le tapis, dans l’espoir de contrats juteux.
Pour ce qui est du différend entre l’Etat juif et les
Palestiniens, une solution sera trouvée lorsque les Palestiniens cesseront d’endoctriner
leurs enfants dans la haine, rémunérer
les assassins et/ou leur familles et nommer aux plus hautes fonctions des terroristes qui ont du sang sur les mains,
tels le nouveau maire de Hébron Taysser Abou Snina, élu pour le compte du Fatah.
Pour son premier voyage officiel Trump a aussi montré du courage et de l’humanité. Il
ne s’est pas incliné servilement comme Obama devant le roi d’Arabie saoudite,
il s’est exprimé sans crainte devant un parterre impressionnant de dirigeants
musulmans représentant plus d’un milliard d’individus, il s’est dignement et
respectueusement recueilli devant le Mur occidental et, manifestement, s’est
senti très à l’aise avec les officiels israéliens qui l’ont accueilli. Il y a d’ailleurs
quelque chose de très israélien chez Trump.
De retour au States Trump devra affronter la meute de ses
détracteurs et les menaces d’Impeachment
qui rodent. Nous, Israéliens devront le soutenir au mieux de nos possibilités,
pour que son mandat aille à son terme, parce que nous ne sommes pas prêts d’en
trouver un autre comme lui.
On sait ce que ça a donné chaque fois que les Américains sont venus jouer les shérifs dans la région. Trump a beau rouler des mécaniques, il ne comprend rien à l'islam, dont il partage d'ailleurs le mépris des femmes... et j'ose espérer que les Israéliens sont plus fins que lui. Un âne blanc n'est pas le Messie.
RépondreSupprimerPour le constat et les conditions précédant les solutions, en revanche, je suis d'accord.
RépondreSupprimer