Si vous suivez régulièrement ma prose, vous avez sans doute remarqué qu’un
personnage biblique m’interpelle tout particulièrement. Il s’agit de celui que
l’on a communément l’habitude de nommer "Balaam".
Selon nos Sages il s’agit d’un méchant bonhomme qui, quoiqu’il advienne,
n’aura pas droit au monde futur puisque, disent-ils, il voulait maudire Israël
Je ne conteste pas le diagnostic des Rabbins sur le bonhomme bien que
j’aurai tendance à le relativiser dans la mesure où les plus belles
bénédictions auxquelles aura droit le peuple juif viennent précisément de Balaam.
Une des premières questions que l’on est en droit de se poser sur le
personnage est le choix orthographique de son nom en loazit ; à
savoir dans d’autres langues que l’hébreu. Pourquoi diantre l’appeler Balaam, en
doublant "a" de la fin, ce
qui est d’ailleurs assez inhabituel dans l’orthographe d’un nom ou d’un prénom.
En hébreu, le texte biblique ne laisse place à aucune ambiguïté, il s’écrit, בִּלְעָם soit Bilam
ou Bil’am ; un "i" suivant le "a", alors pourquoi
cette orthographe fantaisiste
Vous
pourriez me rétorquer que ces arguties orthographiques n’ont aucun intérêt. Que
nenni, comme a coutume de s’exprimer un conférencier que j’apprécie moyennement.
Il pourrait s’agir à mon sens d’un véritable choix idéologique de la part des
nations dans leur vision de la destruction d’Israël.
Les
Sages du Talmud nous fournissent deux explications sur la signification du nom
Bil’am et par la même de ses intentions - nous savons bien que le nom d’un
individu reflète le programme qu’il doit réaliser durant son séjour sur terre -
la première nous dit בלעם - בלא עם soit sans peuple ; la seconde שבלה עם , celui qui avale le peuple.
Connaissant les intentions malveillantes de Bil ‘am vis-à-vis
du peuple d’Israël, il faut à partir de son nom afin de reconstruire les deux
stratégies qu’il met au point. Bil’am se définit comme apatride, sans appartenance
à un peuple, universel, cosmopolite. Très en avance sur son temps, il se veut au-delà, au-dessus des Nations. L’appartenance à un
peuple, à une religion ou à une Nation est pour lui obsolète. Il faut appartenir à la communauté
humaine. Et bien entendu, c’est le sort qu’il veut affliger à la communauté d’Israël.
Par quels moyens ? Il n’y en a qu’un seul d’efficace :
le mariage mixte. A cette fin il organise une immense copulation collective
entre 20.000 Hébreux et autant, si ce n’est plus, de filles moabites. De ces
unions vont naître quantité de garçons et des filles qui n’auront plus d’identité culturelle, religieuse et nationale. Se détachant des Commandements reçus 40
ans plus tôt sur le Mont Sinaï, les Hébreux fornicateurs de Moabites et, leur progéniture née de ces
unions mixtes, n’ont plus aucune raison ni d’appliquer la Loi de Moïse, ni de de
conquérir la Terre sainte sous la conduite de Josué.
Avant d’appliquer la stratégie d’assimilation des Juifs
parmi les Nations, Bil’am va tenter une autre approche : celle qui
consiste à avaler la Nation d’Israël. L’annihiler
en l’avalant comme la baleine de Jonas. On l’avale, puis on le digère, et enfin
on le recrache ou le rejette par toute autre façon, en l’ayant transformé en vomi ou déchet. Avaler le peuple d’Israël, le gommer de la carte
du temps et de l’espace, comme se complaisent à le répéter les Perses
transformés en Iraniens, ou tout simplement redessiner la carte d’Israël en
rendant le pays indéfendable.
Pas plus loin que le 29 Septembre 2014 Bibi Netanyahou a rappelé à la Communauté
des Nations dans ce lieu malsain et hostile à Israël qui s’intitule l’ONU, que
la distance qui sépare les faubourgs de Tel-Aviv des frontières 1967 est
identique à la distance qui sépare le bâtiment des Nations
Unies à Times Square. Vouloir créer un Etat palestinien aux Faubourgs de
Tel-Aviv, ou encore mieux à un jet de crachat de Kfar-Saba, c’est aussi vouloir
avaler/détruire Israël.
Bil’am
serait-il le Gaucho des temps bibliques. En effet les Shalom Achshav financés par les ennemis d’Israël
qui aspirent à la strangulation d’Israël en créant un Etat palestinien à une distance
d’un jet de crachat de Kfar Saba ou le
Mouvement qui incite les jeunes Israéliens à émigrer en Allemagne parce que le Milky
y est moins cher pratiquent aussi une stratégie d’avalement/assimilation.
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