Le cours de Rav Ouri Cherki sur les Dix plaies d’Egypte, que je vous
recommande, commence ainsi : "le personnage le plus important dans la
sortie d’Egypte est …. Pharaon. Comment le sait-on parce que c’est le
personnage le plus souvent cité dans le texte, avec Moïse, bien sûr".
On a souvent tendance à présenter le Pharaon contemporain à
Moïse comme un personnage cruel, maniaque, qui prend plaisir à tourmenter les
Bnei Israël, or mettons-nous deux secondes à sa place. L’économie égyptienne repose
sur le système esclavagiste. Pas d’esclaves pas de production, pas de
pyramides, et plus globalement, pas d’industrie
du bâtiment. Ce phénomène n’est pas réservé à l’antiquité ; dans le monde
moderne, à commencer par Israël, l’industrie du bâtiment ne repose jamais sur
les travailleurs locaux mais sur de la main d’œuvre étrangère, bon marché, trop
contente de gagner quelques shekels dans une branche d’activité qui répugne aux "natives". Si Pharaon accepte de libérer ses esclaves, toute l’économie
égyptienne s’écroule. Aussi la demande de Moïse et d’Aharon de libérer les Hébreux
de l’esclavage est à priori irrecevable. Or, que constate-t-on lorsque Moïse et son
frère demandent la libération et le départ des Hébreux d’Egypte ? En toute
logique le Pharaon devrait les exécuter séance tenante ou les hospitalier dans
un hôpital psychiatrique. Au lieu de cela il les écoute poliment ; la
seule chose qui lui importe c’est d’apprendre d’avantage sur ce fameux dieu que
les Hébreux disent vouloir servir dans le désert.
Les choses se compliquent à partir du moment où les plaies
commencent à s’abattre sur l’Egypte. Le Pharaon devrait alors comprendre que le
dieu de Moïse est autrement plus puissant que les magiciens d'Egypte et qu’il y va de
son intérêt de se débarrasser de ce
peuple d’esclaves qui menacent l’intégrité et la survie de son pays. Or voici
qu’intervient une décision divine qui consiste à "endurcir le cœur de
Pharaon". Le Pharaon, selon
certains commentateurs, perd son libre arbitre, d’autres prétendent que dieu lui donne la force de supporter les
épreuves. J’en vois quant à moi une autre explication : Hashém enlève à
Pharaon la faculté de raisonner sainement, en pesant avec intelligence et
logique le pour et le contre d’une décision
politique majeure : garder sous sa coupe ces esclaves ou les laisser
partir, quitte après tout à en trouver d’autres. Tout souverain raisonnable qui constate qu’il n’est pas en mesure de faire
face à un ennemi plus puissant que lui comprend que l’heure est venue de plier. Il n’en
est pas de même de Pharaon qui, tel Don Quichotte, pense pouvoir vaincre les
moulins à vents ; un vent de sottise et de folie envahissant sa faculté de jugement.
Certains d’entre nous ne comprennent pas pourquoi Dieu a eu
besoin de recourir à dix plaies alors qu’en une seule punition majeure il pourrait
aisément convaincre Pharaon d’acquiescer à la demande de Moïse de laisser
partir son peuple. La réponse est que la progression des plaies est destinée à
convaincre les Hébreux, mais aussi Pharaon, les Égyptiens et toutes les Nations environnantes de la toute-puissance de Hashém. Une seule punition aurait pu faire penser à un
cataclysme naturel, genre tsunami, et non à la main divine.
Nous connaissons la suite de l’histoire : la première plaie
consistera à transformer les eaux du Nil en sang, la seconde se manifestera par une prolifération de
grenouilles qui rendirent impropres toutes les nourritures et cassèrent la tête
des Égyptiens par les décibels de leurs croassements, jusqu’à la dixième plaie,
mort des premiers nés d’Egypte, hommes et bétail. La raison revint à Pharaon lorsqu’il vit
mourir son premier né, et il laissa les Hébreux quitter son pays.
Il existe un Pharaon des temps modernes en la personne du
dirigeant qui gouverne la plus grande puissance du monde, comme le fut
indiscutablement l’Egypte aux temps
anciens. A ce Pharaon quasiment tout
puissant, en mesure de tracer une nouvelle carte invraisemblable sur la planète
terre, se présente le représentant
actuel des Hébreux qui lui dit, non pas « let my people go » mais « let
my people live ».
Ce Pharaon, à l’instar de celui qui sévit au temps de Moïse "ne
connut pas Joseph" (Exode I:8) ; autrement dit ne reconnait pas la contribution
de Joseph et de ses descendants à la prospérité de son pays, à l’équilibre que
représente l’Etat hébreu au Proche-Orient,
à la Démocratie israélienne, ne reconnait pas les alliances signées par ses prédécesseurs
avec les pays qui ont joué la carte de l’Amérique, ne sait pas distinguer entre
les Etats traditionnellement amis et ses ennemis, il a l’esprit passablement embrumé, il déteste
les Juifs, et il est mû par la fascination pour l’Islam, la pierre noire de la
Mecque qu’il divinise, comme Pharaon l’était par la divinisation du Nil.
Ce Pharaon des temps modernes est autrement plus dangereux
pour les Hébreux que ne l’était le Pharaon de Moïse qui, de l’avis de certains
spécialistes, était également noir. Ce dernier avait au moins une bonne raison,
d’ordre économique, de garder les Juifs en esclavage, le Pharaon Obama œuvre par
Iran interposé et par les pseudos Palestiniens pour gommer l’Etat d’ Israël de
la carte.
Quant à l’Iran, un phénomène climatique étrange est en train de
détruire le pays. Ecoutons Nazar Sarani, dont le village était autrefois une
île au cœur d'une biosphère exceptionnelle aujourd'hui asséchée dans le sud-est
de l'Iran : "Nous n'avons plus d'eau et la poussière est partout, la sécheresse dure depuis sept ans, avant, il
y avait des lacs, des barques et on pêchait, aujourd'hui, nous avons des
tempêtes de sable et nous vivons dans la poussière".
L’Iran se désertifie à cause d’une absence de pluies qui dure depuis 14 ans et suite aux décisions imbéciles prises par l’administration des Ayatollahs. Étrange, non? D’ailleurs Le Parisien, fort peu biblique, d’où est extrait ce passage intitule son article: « Iran: la sécheresse, nouvelle plaie du pays".
L’Iran se désertifie à cause d’une absence de pluies qui dure depuis 14 ans et suite aux décisions imbéciles prises par l’administration des Ayatollahs. Étrange, non? D’ailleurs Le Parisien, fort peu biblique, d’où est extrait ce passage intitule son article: « Iran: la sécheresse, nouvelle plaie du pays".
http://lessakele.over-blog.fr/article-32523141.html
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