Que l’on soit pro palestinien ou que l’on ne le soit pas,
que l’on donne dans le misérabilisme simpliste nourri par les images de Gaza dont nous abreuvent les média occidentaux et
arabes ou que l’on soit dans le camp des « il faut leur balancer une
bombe atomique sur la tête et en finir une fois pour toutes », une seule
chose est indiscutable : c’est la centralité de l’Etat d’Israël dans le
conscient, et aussi dans l’inconscient collectif. Tous les autres conflits, et
il y en a d’autrement plus sanglants sur la planète terre, tous les autres
problèmes qui accablent l’humanité, sont relégués aux oubliettes dès lors qu’il s’agit d’Israël. Or, après tout, il
ne s’agit que d’un conflit régional, circonscrit dans le temps, qui se déroule
dans une zone géographique infinitésimale et qui, à priori, n’a pas d’incidence
majeure sur la marche du monde. Alors, pourquoi cette fascination, pourquoi le
monde s’arrête-t-il de tourner dès lors que l’Etat juif livre une guerre sommes
toutes logique à une force ennemie qui le combat ?
Pour tenter d’y répondre, raisonnons par l’absurde :
pourquoi à contrario le monde se fiche comme de l’an 40 des autres
guerres qui se déroulent au Moyen-Orient et des centaines de milliers de
victimes arabes qu’elles provoquent ? La réponse me parait assez évidente :
parce qu’il ne s’identifie pas avec les belligérants. Que des musulmans se
massacrent en Libye, en Irak, en Syrie et ailleurs, laisse le monde parfaitement
indiffèrent, car il ne se reconnait dans aucun des camps. Ce sont, sommes toutes, des Arabes et/ou des Musulmans - le citoyen lambda face à sa télé n’a toujours
pas compris la différence entre les diverses factions, obédiences et
sensibilités religieuses - qui se
massacrent entre elles ; grand bien leur fasse. La seule chose qui
traverse, parfois, son esprit c’est que
le soi-disant Printemps arabe a accouché d’un monstre sanguinaire et que
l’injection par la force du concept de
Démocratie lui a provoqué une allergie.
Que l’Occident regarde sans frémir les Musulmans se
massacrer à qui mieux mieux, passe encore, mais qu’il ne lève ni la voix, ni le petit doigt
lorsque le peu de Chrétiens qui restent encore en Irak se font « génocider »
et brûler leurs églises, est assez étrange. Aujourd’hui, et ce depuis 1700 ans,
il ne reste plus un seul Chrétien à Mossoul et,
entre la fin de la Seconde guerre mondiale et le début du 21ème
siècle, la présence chrétienne au Moyen
Orient a chuté de 30% à 3%.
La seul et vraie question fuse : mais que fait
et que dit le pape François ? Réponse : il nous exhorte à "prier en silence" le "Dieu de la
paix" pour ramener "le dialogue et la réconciliation". Cette réponse appelle
plusieurs commentaires :
- Le dialogue, je veux bien, mais qui dit dialogue dit qu’il
reste encore deux parties en présence pour négocier, or l’une a disparu ;
comment pourrait-elle dans ce cas dialoguer ?
- La prière en silence est certainement belle et bonne mais
elle ne semble pas trop impressionner les énergumènes qui ont décidé de mettre
fin à toute forme de présence chrétienne au Proche-Orient
- « Le Dieu de la
Paix » auquel se réfère le pape François semble, jusqu’à preuve du
contraire, assez empoté et inefficace.
- Le Pape François est d’ailleurs plus prolixe lorsqu’il
s’agit de Gaza car il manifeste « sa vive préoccupation concernant le
conflit en cours »
Les Chefs d’Etat occidentaux et autres organisations
internationales ne sont pas plus papistes que le Pape, même lorsqu’il s’agit des
Chrétiens d’Orient, et pourtant, nom d’une chicha (je me mets au gout du jour),
l’Occident est quand même le descendant légitime du Christianisme. Ses valeurs,
il les a puisées dans le Nouveau Testament, il me semble, et ses Constitutions,
même laïques, prônent l’Amour et la
Fraternité.
Alors, force est d’arriver à la conclusion que
l’Occident (à des exceptions près) se fout royalement que les Arabes se
massacrent entrent eux et, qu’en passant, ils trucident les Chrétiens qui
vivent en terre d’Islam. Mais alors, pourquoi se préoccupent-ils tant des
Gazzaouis soumis à rude épreuve par les Israéliens. Supposez un instant que la
guerre oppose non pas Israël et le Hamas, mais l’Egypte et le Hamas. L’affaire serait vite réglée parce que les Égyptiens auraient recours à des bombardiers larguant des bombes maousses et non à des
avions de chasse qui font dans la dentelle, les télévisions occidentales et
arabes n’auraient même pas le temps de filmer les horreurs et, le Tour de France reprendrait la une de l’actualité,
comme si de rien n’était.
Seulement voilà, ce sont les Juifs qui maltraitent les
pauvres et faibles Gazzaouis et ça c’est inacceptable. Et pourquoi donc ?
Un premier élément de réponse est fourni par la réaction du
Pape face au génocide des Chrétiens en Irak : la prière en silence
adressée au Dieu de la paix.
Fut un temps, pas si lointain, où les Juifs procédaient de la même façon. Ils
priaient en silence dans leurs shtetel ou leur mellah pour ne pas indisposer
les Chrétiens ou les Musulmans tout puissants qui avaient droit de vie et mort
sur eux. Priaient-ils le Dieu de la Paix auquel se réfère le Pape ? Je ne le crois
pas. Ils priaient tout simplement Hashém, le Nom, qui les a fait sortir de
l’esclavage, du pays d’Egypte, en lui demandant de réitérer ce miracle, et par
là même, de faire cesser leurs souffrances liées à l’exil. Il faut croire que
le Dieu à qui les Juifs adressaient leurs prières silencieuses s’est avéré être
plus efficace que le dieu du Pape puisque, le fait est, qu’ils sortirent de
l’exil, et fondèrent même un Etat. A la fondation de l’Etat juif, et ce jusqu’à
la veille de la guerre des Six Jours,
les Goyim se montrèrent attentistes et attentifs : vont-ils ou non
se faire massacrer par les hordes arabes tellement plus nombreuses qu’eux,
l’Etat juif allait-il perdurer, les Juifs sauront-ils se battre, le D.ieu
d’Israël est-il fiable ou s’agit-il d’une farce historique? La logique eut aimé
que tel en soit le cas, et pourtant,
nous voici en l’an de grâce 5774 après la Création du Premier homme et l’Etat
des Juifs est toujours là. Il ne mène pas une guerre pour sa survie, il mène
une guerre pour qu’on lui lâche les baskets. Et comment la mène-t-il ? N’en
déplaise aux méchants et aux sous-bulbés, il la mène de la manière la plus morale,
la plus respectueuse de la vie humaine possibles, face à un ennemi qui ignore
jusqu’au sens du mot "éthique".
Et ça, aux yeux du monde c’est insupportable !
Il est insupportable aux yeux des Chrétiens et des Musulmans
que le D.ieu d’Israël se batte avec eux, et pour eux. Comme le dit si
intelligemment un gars du Hamas : « A la question « COMMENT EST-IL POSSIBLE QUE VOUS TIRIEZ
AUTANT DE ROQUETTES SUR ISRAEL ET QU’IL N’Y AIT PAS DE VICTIMES. ? » La réponse
fuse : « Nous le savons, mais D.IEU TRAVAILLE POUR ISRAËL ! » Mais alors,
« le Dieu de la Paix » à qui le Pape adresse ses prières et le Allahu akbar (Dieu est plus Grand ) des
Musulmans sont, pour le moins, d’une extrême inefficacité.
La partialité de dieu qui distribue de meilleures cartes à
Israël qu’aux Musulmans insupporte grandement les Catholiques. Ceux-là ont déjà
compris et, presque admis que le business qu’ils ont mis au point il y a deux
millénaires est en quasi faillite. Leur credo, répété à l’envie, que le peuple
élu n’était plus les Hébreux mais les Chrétiens, prend l’eau de toutes parts à
la lecture des faits, c’est-à-dire de la tonicité d’Israël. Leur dernier espoir
d’avoir raison reposait sur Ismaël afin qu’il vienne à bout de Jacob/Israël.
Après tout, les voies du seigneur sont impénétrables ainsi que les moyens
d’arriver à ses fins, et voici que ce dernier espoir s’écroule aussi.
Mais, me direz-vous, l’Europe est devenue aconfessionnelle,
laïque, démocratique, républicaine, et tout et tout. Faux ! Qu’on le
veuille ou non, la Gauche comme la Droite sont pétries de valeurs humanistes et
identitaires qui viennent en droite ligne du Nouveau Testament. Se réclamer
athée ou agnostique ne signifie pas que l’on s’est débarrassé de
l’enseignement de ses pères, même si l’on
l’a quelque peu écorné au passage. La défense du faible et l’opprimé (surtout
si le cameraman ou le monteur ont bien faits leur boulot) face au puissant et
au riche préexistait à tous les ismes à la mode. La meilleure preuve est que
plus l’on est à Gauche plus on exècre Israël.
Insupportables aussi aux yeux des occidentaux sont les codes
d’honneur et les règles humanitaires appliquées par les soldats israéliens dans
cette guerre. Des fantassins qui vont
jusqu’à se mettre en péril pour ne pas tuer des innocents, des chasseurs qui
renoncent à tirer et font demi-tour parce qu’ils aperçoivent des enfants (eh
oui cela s’est produit mais aucun média occidental n’en a parlé) c’est
inacceptable. Les Juifs posséderaient-ils une humanité qui a fait défaut aux
armées occidentales lors de toutes leurs guerres, saintes ou profanes ? La
morale et le respect de la vie humaine ont-elles changé de camp ?
Bien sûr,
on vous rabâche du soir au matin que Tsahal massacre des innocents, mais les
personnes informées et les grands de ce monde connaissent les faits. Et la
réalité est qu’aucune armée du monde n’est aussi respectueuse de la vie humaine
quand il s’agit de civils que Tsahal. Ni les Européens, ni les Russes ni les
Américains ne se sont préoccupés des « pertes collatérales » lors de
leurs guerres diverses et variées; il n’est pas utile d’évoquer les
armées arabes parce que le concept même de " pertes collatérales" est
inconnu dans leur mode de pensée. Et pourtant, où se trouvent les donneurs de
leçons qui enjoignent à Tsahal d’épargner les civils ; comme si on les
avait attendus pour le faire ?
L’honneur, la morale, l’éthique et le respect de la vie
humaine a été théorisé et mis en œuvre par l’Armée de Défense d’Israël et c’est
bien cela, de manière à priori paradoxale, qui chiffonne et met en rage l’Occident. Ainsi,
non seulement D.ieu dérive la trajectoire des missiles pour qu’ils n’atteignent
pas les Juifs qui habitent à Sion, mais en plus, les soldats de Tsahal se
comportent comme ne se sont jamais comportés les armées occidentales. La
protection divine va donc de pair avec la justesse de la cause défendue et le respect des Commandements divins. L’Occident,
après avoir perdu ou renié sa foi, a perdu au profit d’Israël ses valeurs dont
il était si fier. Vous savez celles qu’il voulait léguer à la Libye, à la Syrie
… (lire les élucubrations de BHL)
Non, c’est article n’est pas achevé et à peine relu, mais je
le publie tout de même parce que aujourd’hui Vendredi 1er Août il y a une chance raisonnable pour que le conflit à Gaza connaisse une
trêve et qu’ainsi cesse la perte de nos soldats.
A titre personnel, je me fous des roquettes qui volent au-dessus
de ma tête, des sirènes, des remontrances américano-onusiennes, des dégâts de
toutes sortes causés à Gaza mais je ne supporte plus de voir la photo des
jeunes soldats morts.
Suite, si D.ieu veut, au prochain numéro.
Dommage que votre article soit "à peine relu", car les fautes de français y abondent. Quand je l'ai lu la première fois sur le blog de Mr Selem je n'ai pas été étonné, tant les articles qu'on y trouve regorgent de fautes d'orthographe et de syntaxe. Mais pour un "lettré" c'est bizarre. Peut-être maîtrisez-vous mieux l'hébreu?
RépondreSupprimerJe n'ai pas l'impression que la France, laïque certes, soit devenue pour autant (a)confessionnelle.
RépondreSupprimerBien au contraire, comme tous les pays européens, au nom du multi-culturalisme, on assiste à une crispation et un regain de communautarisme. La raison est que l'intégration qui aurait dû prolonger la laïcité n'a pas eu lieu. C'est cet échec prévisible que supporte aujourd'hui l'Europe. On oublie qu’il existe un despotisme des minorités rétives à l’assimilation. Si on prend l'exemple du multiculturalisme pur et dur à la britannique : de l’aveu même des gouvernants, il ne marche pas. Non content d’avoir été pendant des années la terre d’asile du djihad, avec les conséquences dramatiques que l’on sait, le Royaume-Uni doit admettre, aujourd’hui, que son modèle social, fondé sur le communautarisme et le séparatisme, ne fonctionne plus. On a beaucoup raillé l’autoritarisme français lors du vote sur le voile islamique qui interdisait aux femmes et aux jeunes filles de le porter à l’école et dans les locaux administratifs.
Comment expliquer alors que, en Grande-Bretagne, en Hollande, en Allemagne, des responsables politiques, choqués par la généralisation de la burka ou du hidjab soient tentés à leur tour de légiférer sur ce sujet ? Les faits sont cruels pour les temporisateurs qui enjoignent l’Europe de se plier à l’islam plutôt que l’islam à la civilisation européenne : plus on cède au radicalisme des barbus, plus ils durcissent le ton. La laïcité tant vantée devient un combat défensif, réactif et non pas d’émancipation, et de séparation des Églises et de l’État. Comme il y a un siècle, elle est fréquemment soupçonnée d’être mise en avant pour mieux humilier l’islam, résister à sa présence ou s’y opposer.
Israel en bon judenrat a sacrifié 60 de ses meilleurs élements pour que les raclures de bidet déguisée en juifs continuent de vivre tranquillement.
RépondreSupprimerAu moins les judenrat nazis sacrifiaient les inutiles, veillards enfants en bas âge qui n'auraient pas survécus aujourd'hui on prend un malin plaisir à sacrifier l'avenir du peuple juif.
Car même les juifs et surtout les juifs sont les pires des antisémites.
(On) Je suis est en train de disparaitre remplacé par des demeurés déguisés en juifs et de plus mortellement antisémite.
A Anonyme , pourquoi ne mentionnez-vous pas votre nom ? en publiant votre message assez surprenant n'auriez-vous pas le courage de vous identifier ?
Supprimer