Non, détrompez-vous
ce n’est ni Ali Khamenei, ni Nassrallah, ni aucune des têtes de pont qui appellent
soir et matin à la destruction de l’Etat d’Israël qui a lancé cette diatribe
haineuse. Ce n’est qu’un rabbin américain de passage en Israël, en visite dans
les Institutions fondées par feu le
Rabbin Shmuel Auerbach.
Pour le
nommer il s’agit d’Itshak Binyamin Stern, un des plus éminents enseignants dans
les Yeshivot Satmar de Williamsburg, U.S.A. Ce brave homme de passage en Israël
pour visiter et financer les
Etablissements religieux qui évitent de recourir (partiellement) aux deniers de
l’Etat pour leur fonctionnement.
Ce ne sont
pas tant les propos ignominieux du Rabbin qui m’étonnent mais la réaction des
étudiants qui l’ont écouté, entendu et, qui en cœur, ont répondu "Amen !" Autrement dit, je souscris pleinement avec les propos sous forme de
malédiction, prononcés par le Rav, car c’est bien là la fonction du mot "Amen ",
n’est-ce pas ?
Il est clair
que ces étudiants ne serviront jamais dans Tsahal, qu’ils feront tout ce qui
est dans leur pouvoir pour paralyser le pays et lui causer une tonne de
désagréments, mais il est clair aussi que, lorsqu'il s’agira d’aller aux urnes pour choisir leurs représentants à la Knesset,
ils s’y précipiteront.
Et là je
relève une contradiction flagrante : comment est-il possible de voter aux
élections dans un Etat que l’on veut voir disparaître ?
Je ne peux
donc que me référer à mon article précédent, parce que l’on n’est jamais mieux
cité que par soi-même : "Dans la Grèce antique seuls les jeunes
de plus de 18 ans qui servaient deux ans dans l’armée obtenaient les droits
civiques. Voter et être élus, entre autres. La démocratie israélienne pourrait
largement s’en inspirer ».
Je propose
donc dans un premier temps:
Primo :
de ne plus jamais laisser entrer sur le territoire israélien un individu qui
appelle à sa destruction.
Secundo :
d’identifier les étudiants qui ont souscrit aux propos du Rabbin sus-mentionné
afin de leur enlever le droit de vote.
Pour
commencer
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