Je n'aime pas voir brûler des livres, ça me fout la nausée
et me renvoie loin en arrière aux autodafés divers et variés qui ont été notre
lot pendant des siècles, parfois par l’envoi au bûcher des Juifs qui refusaient de
renier leur foi. Le mot s’est transformé au fil des années dans le langage courant et signifie aujourd'hui: destruction publique par le feu de manuscrits et de livres saints .Après tout,
pourquoi-pas ? Brûler un livre c’est faire monter au bûcher l’homme qui refuse
de renier ce qui y est écrit.
Cette photo illustre l’incendie survenu à la Yeshivat Hésder
Mévassér Sion à Haïfa. A l’annonce de l’incendie les étudiants de la Yéshiva
ont quitté précipitamment leurs bancs pour aller secourir les enfants du
Gan situé au premier étage. Ils n’ont pas eu le temps de s’occuper des Livres d’étude
qui ont cramé.
Les pyromanes assassins à l’origine des incendies qui
ravagent Israël ne l’emporteront pas au paradis d’Allah. Après tout nous ne sont
plus au XV e siècle et les Savonarole mahométans, on sait s’en occuper.
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