vendredi 25 novembre 2016

En Israël, les livres aussi brûlent

Je n'aime pas voir brûler des livres, ça me fout la nausée et me renvoie loin en arrière aux autodafés divers et variés qui ont été notre lot pendant des siècles, parfois par l’envoi au bûcher des Juifs qui refusaient de renier leur foi. Le mot s’est transformé au fil des années dans le langage courant et signifie aujourd'hui: destruction publique par le feu de manuscrits et de livres saints .Après tout, pourquoi-pas ? Brûler un livre c’est faire monter au bûcher l’homme qui refuse de renier ce qui y est écrit.

Cette photo illustre l’incendie survenu à la Yeshivat Hésder Mévassér Sion à Haïfa. A l’annonce de l’incendie les étudiants de la Yéshiva ont quitté précipitamment  leurs bancs pour aller secourir les enfants du Gan situé au premier étage. Ils n’ont pas eu le temps de s’occuper des Livres d’étude qui ont cramé.

Les pyromanes assassins à l’origine des incendies qui ravagent Israël ne l’emporteront pas au paradis d’Allah. Après tout nous ne sont plus au XV e siècle et les Savonarole mahométans, on sait s’en occuper. 

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