On a l’habitude de qualifier un Président américain qui a
perdu les élections au Congrès de "canard boiteux"; ce qui
signifie qu’avec un Congrès hostile il
lui est pratiquement impossible d’agir sur le plan intérieur, mais il
lui reste toute liberté, ou presque, d’agir sur le plan international.
Le problème c’est qu’un canard, boiteux ou pas, n’a pas
suffisamment de dents pour nuire, donc la comparaison animalière, avec Obama,
en l’occurrence, est inexacte. La Constitution américaine écrite il y bien des
années prévoit de laisser les mains libres au Président pour agir contre les
ennemis de la nation -réels ou supposés - car à l’époque où elle fut écrite, les moyens de transport
étaient trop lents pour réunir les élus du Congrès et leur demander leur avis
avant d’entreprendre une action militaire. Les temps ont changé, les moyens de
communication de même, mais pas la Constitution des Etats-Unis qui laisse les
mains libres au Président de mettre en œuvre toutes les conneries
fantasmatiques qu’il a en tête hors du territoire américain.
Avant même qu’il ne soit élu en ce jour funeste du 4 Novembre
2008 j’avais déjà consacré plusieurs
articles au bonhomme, pressentant les pires catastrophes. Depuis sa première
élection j’ai continué, publiant des dizaines d’articles, puis je me suis lassé
car les Américains indécrottables ont commis l’irréparable, à savoir le réélire
une seconde fois.
Six ans après ils semblent avoir compris mais il est trop
tard. Le canard boiteux, vaincu et humilié risque de se transformer en un
chacal enragé et rêve de transformer ses fantasmes pro-islamistes en réalité. Il
fera tout pour que l’Iran ait sa bombe atomique et les lanceurs longue portée
qui vont avec. Cette bombe fera des petits qui seront généreusement distribués
aux vassaux de l’Iran, Hezbollah en tête. Quant à la Palestine, il n’aura de
cesse de faire pression sur Netanyahou qu’il déteste copieusement pour le
contraindre à céder aux pressions d’Abbas. Bien sûr me direz-vous, il y a
l’intervention américaine contre le Califat islamique. Mais elle correspond précisément
à la vision d’Obama de l’Islam, un Islam conforme à la Charia mais un Islam
photogénique qui n’expose pas des têtes coupées du des pieux, un Islam genre
"Frères Musulmans", tout aussi implacable mais qui, lorsqu’il coupe
des bras et des têtes, il ne les met sur Facebook.
Obama a perdu le Congrès, certains disent qu’il a aussi perdu sa femme, il a perdu du poids, il a perdu sa pêche, mais il n’a pas perdu sa vision d’un Islam
conquérant tel qu’il l’a présenté lors de son discours du Caire aussitôt avoir
conquis la Maison Blanche.
A mon avis, l’Amérique pour la première fois depuis de
longues années, n’opposera plus son droit de veto au Conseil de sécurité des
Nations Unies, permettant ainsi à Mahmoud Abbas ou à ses fans de faire accepter
par l’Assemblée Générale de l’ONU toute résolution qui lui passera par la tête, condamnant Israël, pour occupation abusive de Jérusalem, pour crimes contre la
population de Gaza, pour que les Juifs ne puissent monter plus sur le Mont du
Temple ou pour avoir écrasé le chat de Mahmoud Abbas.
L’Amérique fermera les yeux sur les fantaisies iraniennes,
l’Amérique décrétera que des organisations terroristes comme le Hamas et le
Hezbollah doivent désormais être considérées casher pur sucre.
Il est d’usage aux Etats-Unis qu’un Président sortant
n’entreprenne pas des opérations extérieures d’envergure qui risquent de mettre
dans l’embarras son successeur qui devra s’en dépêtrer. Le problème est
qu’Obama n’aime guère Hillary Clinton, qui le lui rend bien, et du train où vont
les choses l’élection d’une Démocrate n’est pas assurée. La vraie question
est : Obama aime-t-il d’avantage son pays - encore faut-il qu’il fut
vraiment le sien – qu’il n’aime l’Islam et honnit Israël ?
Deux années difficiles nous attendent mais Hashem, comme dans
le cas de Balaam et de Aman dispose de moyens imprévisibles pour contrer les
desseins des méchants.
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