dimanche 5 octobre 2014

Que nous réserve la nouvelle année 5775 Tash’a תשע"ה ?

Rav Israël Mëir Lau, le Loulek des Camps de Concentration, qui deviendra Grand Rabbin d’Israël, et qui est une des personnalités juives les plus marquantes de notre époque, nous propose un décryptage de son cru pour la nouvelle année 5775 Tash’a תשע"ה

Il commence par se référer à l’opération Bordure de Sécurité Tsouk Eytan qui a démontré l’incroyable solidarité qui règne en Israël pendant les périodes de guerre, et redoute que n’apparaissent les dissensions internes lorsque les canons se taisent. Alors, pour lui, l’acronyme תשע"ה doit être lu ainsi :  
 ת תחלש שנתע ערבותה הדדית

Ce qui signifie : "que commence une année de solidarité". L’expression Kol Israël Arévim zé la Zé implique que tous les Juifs sont  - ou devraient être - solidaires les uns des autres, concernés par le prochain et la communauté, qui elle-même  doit se préoccuper de chacun d’entre eux. Coopération, entraide, engagement réciproque, unité, devraient donc caractériser la nouvelle année Tash’a.

Certains me rétorqueront  qu’avec des Guématriot (calcul de la valeur numérique des lettres) ou des Rashei Téivot (initiales) on peut dire tout et le contraire. C’est exact. Ainsi, pour les tordus et les malveillants les lettres ע ה  pourraient être les initiales de Aïn Harah, le mauvais œil. A ceux-là je répondrais que les mêmes initiales peuvent renvoyer à Assérét Hadibrot, les Dix Commandements. Ainsi, ce qui importe en définitive c’est l’intention de celui qui se livre aux calculs.


Alors, souscrivons à l’explication de rav Lau, qui connait fort bien Israël et ses travers, et ne lui veut que du bien et faisons en sort que la nouvelle année soit effectivement une année d’engagement  envers l’Autre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...