Regarde devant qui un homme se prosterne et tu sauras qui il est. Il s’agit d’un nouveau proverbe que je viens d’inventer à l’instant, mais qui tombe sous le sens : Un homme courbe l’échine, soit devant un sujet d’adoration, une idole, ou tout autre représentation religieuse qui symbolise sa foi, soit, devant un autre homme que l’on respecte énormément ou, à qui on prête allégeance. Obama a commencé sa série de courbettes/baisemain devant le Roi d’Arabie saoudite, ce qui a bien fait rigoler Sarkozy à l’époque, et la continue devant Raul Castro !
Le Président des Etats-Unis d’Amérique, non content de serrer la main à l’ennemi juré de l’Amérique depuis un nombre incalculable de décennies, qu’une ribambelle de Présidents américains a essayé d’éliminer, courbe sa longue échine devant le gnome sanguinaire qui perpétue la tradition communiste. On croit rêver ! Et pourtant, à bien réfléchir, le lieu et le moment où intervient cet évènement n’est pas neutre. La courbette obamienne devant Castro se produit au moment où le Président s’apprête à monter sur l’estrade pour prononcer son vibrant hommage à feu Mandela, autre communiste du temps béni de l’Union des Républiques soviétiques socialistes. J’ai donc choisi à dessein une photo où Mandela en compagnie de Winnie Mandela et Joe Slovo serre le poing pour prêter allégeance au Marxisme Léninisme soviétique, avec en arrière-plan la faucille et le marteau. Il est vrai que Winnie, la première épouse de Mandela et Yossel Moïshel Slovo de son vrai nom, un juif d’origine lithuanienne qui fut le Secrétaire général du Parti communiste sud-africain, étaient des communistes autrement plus excités que Nelson Mandela, ce dernier se contenta de s’adapter après la chute de l’URSS. Obama donc s’incline devant Castro, la parfaite illustration de l’arrière garde communiste avant de rendre hommage à un autre ex communiste de la belle époque.
Il n’y a plus rien à dire ou à écrire sur la fascination
d’Obama pour l’Islam ; du moins pour moi, qui ai tant tartiné sur le
sujet, mais il y a encore bien des choses à découvrir sur les influences
communistes-gauchisantes (appelez-les comme vous voudrez) qu’a subi ou
recherché Obama dans le passé et qu’il continue à entretenir.
Je n’en veux pour preuve que la présence aux côtés d’Obama
de la toute puissante Valerie Jarrett, conseillère inamovible du Président
depuis sa première élection, surnommée aux Etats-Unis la Raspoutine du
Président. Cette dame connait le couple présidentiel depuis plus de 20 ans et a,
entre autres, fourni à Michelle Obama son premier job à la Mairie de Chicago.
Ella a d’autre part fait virer tous les conseillers d’Obama qui ne trouvaient
pas grâce à ses yeux ou qui lui manquaient de respect. La liste est longue.
Je ne vais pas vous écrire sa biographie, sachez néanmoins
que les hasards de la vie l’ont fait naître en Iran, qu’elle parle le persan et
que pas mal de monde à Washington la soupçonne d’avoir mené les négociations
secrètes avec Téhéran qui ont abouti à ce que vous savez. Elle aurait été aussi
très active dans la réforme de santé d’Obama.
Valérie Jarrett a elle-même été influencée par son beau-père
Vernon Jarrett, journaliste au Chicago Defender aux inspirations largement communistes,
et associé avec Frank Marshall Davis. Les deux compères ont travaillé ensemble
dans l’organisation « the Citizen’s Committee to Aid Packing House Workers »,
marqué à l’extrême Gauche. Valerie Jarret aurait connu les Obama grâce à son
beau-père et à l’associé de celui-ci, qui aurait largement marqué sur le plan
doctrinal Obama.
Valerie Jarret a en
quelque sorte fabriquée les Obama, ayant connu le jeune couple à ses modestes
débuts à Chicago. Elle leur a fait connaitre, dit-elle, « les gens qui
comptent » ; ceux-là même qui les ont fait monter jusqu’au firmament
présidentiel. L’influence des activistes intellectuels noirs, sympathisants communistes
ou communistes tout court, sur Baraq Hussein est encore à écrire. Il n’empêche
que le Gauchisme et le Tiers-mondisme du Président, tant au niveau de son
action que de sa pensée, n’est plus à
démontrer. D’où sa vénération pour Mandela et son impensable courbette devant
Castro.
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