Attention, je n’ai pas dit « touche pas à mon pote
Assad » parce qu’Assad n’est pas mon pote, mais les Salafistes, Djihadistes,
mercenaires en provenance de plus de 80 pays qui combattent au nom d’Allah en
se foutant pas mal du sort du peuple syrien, sont encore moins mes potes.
Un témoignage poignant est apporté par la Sœur Marie-Agnès
de la Croix qui nous raconte le « comportement exemplaire des combattants
de la liberté » : viols en chaine, torture et dépeçage des victimes
dont les restes sont donnés à manger aux chiens, quand ils ne sont pas dévorés
par leurs bourreaux. Je sais, on me dira que Sœur Marie-Agnès est un agent de
propagande d’Assad et que son souci est de protéger autant que faire se peut la
petite communauté chrétienne de Syrie. Et alors, cela l’empêche t-il de raconter sa vérité
vue sous un angle qui déplaît aux va t-en guerre contre le tyran sanguinaire
qui a osé employer du gaz sarin ? Je vous invite vivement à écouter son témoignage : http://www.youtube.com/watch?v=C0Y6GrzdThc
Aussi, je pose la question qui tue : qu’est-ce qui est
pire : la nécrophagie et le mariage en chaine d’une pauvre fille à 50
guerriers à raison de un par jour (il parait qu’ils auraient reçu l’autorisation
d’un dignitaire religieux) ou l’emploi de gaz ? La vraie réponse est que
le commun des mortels - y compris Obama
- n’est pas habilité à répondre à cette
question. Et que de toute manière, cette question n’a pas lieu d’être posée. Pour
deux raisons : parce que le morale est chose bien subjective et, parce que
l’on n’entre pas en guerre pour des raisons morales, à fortiori quand son pays n’est pas directement menacé. De quel droit le sieur Obama s’accorde
t-il le droit de fixer des lignes rouges et pourquoi le monde imbécile fait
sien sa ligne rouge ? Et que l’on ne me parle pas du Zyclon B utilisés
par les Nazis dans les camps d’extermination ; ce n’est pas comparable.
Dans la Loi juive on répertorie deux catégories de guerres,
la guerre facultative (rechout) et la
guerre obligatoire (Mitsva) ;
sachant qu’aujourd’hui toutes les guerres qu’a menées Israël - et que
malheureusement il sera encore conduit à mener - sont des guerres
obligatoires de défense, puisqu’Israël est toujours menacé dans son
existence même. Il serait trop long et fastidieux de tracer les contours de ces deux catégories,
mais une chose est certaine : il n’existe pas de guerre à vocation morale
destinée à apprendre aux autres Nations à « combattre comme il faut ».
La guerre facultative, concept repris par les Nations,
consiste, comme son nom l’indique, à défendre les intérêts ou l’intégrité territoriale de la Nation et/ou de ses alliés, ou à ne pas
le faire parce que les risques sont trop grands. La Syrie ne menace ni les Etats-Unis ni
les alliés des Etats-Unis. Il s’agit d’un conflit interne et à ce titre l’Amérique
n’a pas à y intervenir.
Il n’en est pas de même de l’Iran, s’il était amené à porter
la guerre à des pays qui sont les alliés affirmés des Etats-Unis ou, s’il s’attaquait
aux intérêts américains, en fermant par exemple le Détroit d’Ormuz. Dans ce cas,
une intervention musclée des pays concernés serait requise et parfaitement
légitime.
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