Après 80 ans dans
l’ombre à comploter contre le pouvoir en place, les Frères Musulmans qui ont su
surfer sur la vague révolutionnaire bobo du Printemps arabe, ont finalement
accédé aux plus hautes fonctions de l’appareil de l’Etat et placé leurs hommes
de liges dans les provinces.
Un an a suffi pour montrer leur incompétence dans la gestion
de l’Etat à tous les niveaux et, pour que l’Islam, à hautes doses, insupporte
et inquiète le peuple égyptien. La nouvelle constitution, à voter, qui devait
subordonner les principes du droit à la charia islamique, version sunnite, avec
l’aval des dignitaires de l’université islamique d’Al Azahr a mis le feu aux poudres.
A ce stade on est en droit de s’interroger sur la pertinence
de l’islam à former des individus en mesure de gouverner, et plus globalement
sur le rôle que doit jouer la religion mahométane dans la vie des hommes, y
compris dans un pays où qui compte 90 % de musulmans.
Si l’Islam fut et continue à être un outil de conquête, une
religion de guerre, il n’est manifestement pas adapté à proposer un modèle
viable en temps de paix. Heinrich Himmler, le Reichführer SS l’avait
parfaitement compris : « Je n’ai rien contre l’Islam, parce que cette
religion se charge elle-même d’instruire les hommes, en leur promettant le ciel
s’ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref,
c’est une religion très pratique et séduisante pour un soldat. » Et Hermann von Keyserling un aristocrate opposé
au fascisme de déclarer : « Je fus impressionné par la parenté du
national-socialisme avec l’islam et cette impression n’a fait que se préciser
et s’affermir depuis. »
Les observateurs qui se focalisent sur Morsi négligent la
face cachée de l’iceberg qui maintient à flots les Frères Musulmans et consorts ;
à savoir le modèle islamique en tant qu’outil politique. C’est celui-ci qui est
rejeté par les Egyptiens qui refusent que leur vie soit régie par la charia. Les
Egyptiens ont vécu sous des dictatures diverses mais jamais sous l’emprise
islamique, et peu importe les agents qui s’en réclament. Si un an d’Islam à
hautes doses a permis aux Egyptiens pour comprendre qu’ils n’en voulaient pas d’avantage,
ce qui se passe aujourd’hui en Egypte devrait ouvrir les yeux de l’Occident en général
et du sieur Obama en particulier qui, dans son lâchage de Moubarak et par son
soutien aux Frères, est le principal responsable de la situation actuelle.
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