samedi 23 février 2013

Le Pape, DSK, deux hommes de pouvoir à abattre ?


Étrange coïncidence, la même semaine : deux  journaux prestigieux, le Nouvel Obs  et la Repubblica s’intéressent, respectivement à DSK et au Pape.


Le premier reprend les bonnes feuilles du livre écrit par Marcela Iacub, “Belle et bête”, qui traite du  mystère du cochon, appliqué à qui vous savez.  Iacub relate une expérience extrême, mystique, mêlant dégoût et extase, avec, à la clé, la vision hallucinée du mystère : le cochon. Le Nouvel Obs n’oublie pas de rapporter que  Marcela Iacub, née en Argentine, fille d’avocat et spécialiste de la philosophie du droit est une arrière-petite-fille de rabbin ; comme si cela expliquait quelque chose.

Pendant ce temps, le quotidien italien la Repubblica nous apprend que la décision de Benoît XVI de renoncer à sa charge est due  à sa vive contrariété d’apprendre l’existence « d’un  réseau transversal uni par l’orientation sexuelle" au Vatican, lire : des prélats influents proches du pape, victimes d’un chantage émanent de leurs partenaires laïcs. Des bloggeurs catholiques allemands apparemment bien informés nous font comprendre qu’il n’y a pas que les prélats qui seraient concernés par ces déviances.

Quel rapport me direz-vous entre ces deux évènements relatés par des canards si différents sur des personnages qui se ressemblent si peu. Il y en a trois.

D’abord il s’agit d’hommes d’influence empêchés de remplir leur charge; voire d’en occuper une plus prestigieuse, comme  ce fut le cas pour DSK.

Secundo, il s’agit d’attaques au dessous de la ceinture, avec menace de chantage et de sanctions s’ils ne renoncent pas aux dites fonctions, qui font tant envie à d’autres.

Tertio, comme le dit si joliment Marcela Iacub, il s’agit d’une expérience mystique, mêlant dégoût et extase, une vision hallucinée du mystère. Si ses propos s’adressent à DSK, ils s’appliquent encore mieux, de par leur portée extatique, aux choses du culte catholique.

 Pour ma part, sachant que je ne suis pas un littéraire, je préfère le dicton populaire qui affirme que « tout est bon dans le cochon ». En d’autres termes et sans m’attacher à l’aspect culinaire de la bête en question, on pourrait dire que dans toute créature vivante et, à fortiori dans l’homme, il existe une part de matérialité - que certains, qualifient de bestialité - et une part de spiritualité et d’intelligence. En hébreu, pour les personnes averties,  on dirait ‘Homér vé Tsoura (matière et forme) ou Gouf vé Néchama (corps et âme) ce qui  permet de penser qu’il est possible de réfléchir avec sa tête, de fonctionner et d’agir, quelles que soient ses préférences sexuelles, et ce, aux charges les plus hautes.

Dans l’intérêt de la France, j’aurais préféré voir à l’Elysée - malgré le risque, sommes toutes peu probable, de le voir transformé en club échangiste - le couple Sinclair-Strauss-Khan que Trierweiler-Hollande, qui a autant de panache que le pape.

Quant au Vatican, je pense que nous ne sommes qu’au début d’une vague de révélations fracassantes autour du sexe et surtout de l’argent. Bon repos au pape démissionnaire et mes vœux de clairvoyance au nouveau pape appelé à régner. 

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