dimanche 30 décembre 2012

Le mot « GOD » viendrait-il de Gad, le septième fils de Jacob ?



Ca y est, une page est tournée : nous avons terminé le Livre de Berechith (La Genèse) et attaquerons la semaine prochaine Chemot. La lecture de la dernière Paracha (section biblique) Vayéhi m’a fait penser à un article que j’avais écrit jadis sur le Septième fils de Yaakov, GadRappelons que Gad renvoie sur Gdi, soit le capricorne; à la fois l’animal et le signe astrologique pour les  personnes nées entre le 22 décembre et le 20 Janvier.


Il est connu que les Nations, autrement dit les Langues (Am Vélachon, en hébreu), nous ont emprunté au fil des millénaires une tonne et demi de concepts, de mots et de noms, qui ont généré, ou dégénéré, dans des mots en différentes langues. Ainsi Gad, le fils de Zilpa, l’esclave de Léa, aurait donné naissance au mot « GOD », soit dieu en anglais.

Curiosité de la gématria, le mot "God" en anglais a la valeur numérique de 26, non pas d'après l'alphabet hébraïque bien sûr, mais d'après l'alphabet courant. (G=7) + (O=15) + (D=4) = 26. Le chiffre 26 renvoie sur le "Nom imprononçable" qui a aussi valeur de 26, d’après l’alphabet hébraïque cette fois.

Dans la Torah, il est écrit BaGad qui signifie tout bonnement « est venu Gad ». Le problème se complique légèrement dans la mesure où Bagad en hébreu signifie  « il a trahi ». Cette explication est d’autant plus vraisemblable que Ba Gad aurait du être écrit en deux mots (un verbe et un nom) alors que dans le Texte il figure en un seul (Voir Rashi 30 :11).

Quoiqu'il en soit la question qui se pose est : qui est venu, qui a trahi, qui est ce Gad ?

Gad, dans le Livre d’Isaïe (65 :11) serait un des dieux païens  que les Juifs auraient servi dans leur exil en Babylonie. D’autres assimilent Gad à la planète Jupiter, qui ne se contente pas d’être une planète mais aussi un dieu, Zeus. Bien des années auparavant les Cananéens associaient déjà la planète dite Jupiter au dieu Baal, qui était leur principal dieu.

Léa, en nommant le fils de sa servante, pensait en fait que la venue de ce fils était une bonne fortune, une chance ; en hébreu on dirait un Mazal Tov. O.K, sauf qu’en hébreu le mot Mazal signifie plutôt « astre » que « chance ». Il convient d’ailleurs de noter que la Gématria du nom Gad, qui est le septième fils, est précisément 7, et celui de Mazal est 77. Cet astre, ce Mazal, pourrait être la planète Jupiter que nos Sages ont préféré  appeler  Tsédék,  justice.

Rav Munk (Zal) nous rapporte un passage du Zohar qui réconcilie les deux définitions: Gad était fait pour être le plus parfait des 12 fils de Jacob mais il quitta la bonne voie et s'engagea dans une fausse direction. Ainsi, les descendants de Gad choisirent de s'installer en Transjordanie, s'éloignant ainsi de la source de sainteté que représente la Terre d'Israël. Ils choisirent délibérément la Diaspora. Le bonheur,  la chance ou la fortune étaient incomplets, du fait de cette "trahison".

Interprétation personnelle : le mot God, ou Gott en allemand, renvoie à gut, good, soit, bon, comme la bonne fortune que constitue la venue d’un enfant. Pourquoi pas ? Et puis, dieu est censé être bon, dans les civilisations qui le nomment GOD.



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