En quelques jours Baraq Hussein Obama a réussi à enfanter un
nouvel Etat : le Hamastan libre. Jusque là le terme « hamastan »
n’était qu’un néologisme plutôt méprisant inventé en 2004 avant le retrait d’Israël
de Gush Katif à Gaza. Grâce au chantage
exercé par Obama sur Bibi Netanyahou et consorts, et auquel Bibi a cédé avec
une facilité et une rapidité déconcertantes, un mouvement terroriste méprisable
qui se terre derrière des enfants pour envoyer ses flèches sur Israël, s’est métamorphosé
en un Etat de fait, sinon de droit.
Le Hamastan a démontré qu’il pouvait faire cavaler la moitié
du pays et mettre à genoux ses habitants
Le Hamastan-David a démontré qu’il pouvait riposter militairement
avec succès contre le Goliath israélien empâté
Le Hamastan a acquis une légitimité internationale et rendu
sa fierté au monde arabe ; au Moyen-Orient et partout dans le monde, y
compris dans là où vous vivez.
Le Hamastan, en une semaine a changé définitivement de
statut et demandera sa reconnaissance au
sein des Nations, avec la bénédiction d’Obama et, avec le ferme soutien de ses Frères
Musulmans égyptiens, des turcs, de l’Emir du Qatar qui s’y est rendu quelques
jours avant que ne commence ce balagan et,
bien entendu de son pourvoyeur de flèches empoisonnées qui n’est autre que l’Iran.
Baraq Hussein a détrôné le Pharaon Moubarak, allié fidèle de
l’Occident depuis des lustres, et, partenaire fiable d’Israël, pour mettre à sa
place ses frères musulmans qu’il a si bien connu dans la madrassa indonésienne
de sa jeunesse (bien que certains contestent le terme « madrassa »
pour la remplacer par « école musulmane » où Baraq Hussein a étudié entre l’âge de 6 ans et 10 ans ;
ce qui ne change pas grand-chose et marque pour la vie). Il est le principal
artisan du succès du Printemps arabe qui se poursuit aujourd’hui par la
naissance d’un nouvel Etat musulman sur la scène internationale : le libre
Hamastan.
Quant à Israël, fort de sa cotte de mailles, en l’espèce du
dôme de fer, entièrement financé par le même Obama, il s’incline devant la largesse
de son fournisseur et ne discute pas ses diktats, dont le premier est d’épargner
les Hamastiens, en tenant en laisse ses soldats qui campent, désœuvrés et
humiliés au portes du Hamastan.
Quand le futur roi David, confronté au Philistin Goliath, s’est
débarrassé de la cote de mailles offerte parle roi Shaül qui le detestait, parce qu’elle l’embarrassait et l’empêchait de se mouvoir librement, au propre comme au
figuré, il s’est écrié: « Mais qui est donc ce Philistin, cet incirconcis
pour insulter les légions du Dieu vivant »
(Samuel I : 17). En d’autres termes :
c’est quoi déjà ce Philistin-Hamastien qui vous fait peur, et cette cote de
maille-dôme de fer offerte par Obama, qui vous paralyse et vous empêche de vous exprimer
militairement. Il n’est pas possible que ce Hamastan impie dicte sa loi à
Israël !!
Seulement voilà, les temps ont changé, on est revenu au
temps du roi Shaül qui avait peur d’affronter Goliath. Le roi Shaül a grossi,
il roule en Volvo et préfère se livrer à des joutes diplomatiques sophistiquées
et plaire à Obama, plutôt que de livrer une bataille décisive, ce qui est d’autant
plus déroutant que le peuple d’Israël, à commencer par les habitants du sud et
les réservistes de Tsahal qui piaffent, ne l’entendent pas de cette oreille.
Enfin, heureusement que les élections approchent. Le problème
est que je ne vois pas grand monde se profiler à l’horizon, à l’exception
peut-être du Ahih'oud Haléumi (parti nationaliste
religieux) dont les membres, au moins, connaissent ce passage du Tanakh (totalité de l’Ancien Testament)
que je vous ai cité et qui continuent à le considérer, comme moi, non pas comme
une histoire de grand-mère mais comme de l’actualité vivante et brûlante.
Bibi, tu m'as déçu !
Bibi, tu m'as déçu !
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