lundi 25 juin 2012

Le Frère musulman Obama a gagné en Egypte, en attendant la Syrie



On ne peut refuser à Obama une certaine constance, du moins du moins pour ce qui est des sujets qui lui tiennent vraiment à cœur.
Après son discours enflammé au Caire, tout  à la gloire du monde musulman, qui a tant donné à l’Humanité, il s’est employé avec tous les moyens que lui offrait l’Administration américaine  – CIA compris – à faire tomber Moubarak ; sachant  pertinemment que ce ne sont pas les bobos qui se sont excités Place Tahir qui allaient remporter le morceau, mais bien ses Frères Musulmans. Pari gagné, le plus peuplé des pays arabes a tourné Frère Musulman, avec la charia pour seule loi.
Moubarak, l’un des plus fidèles alliés de l’Occident a été lâché par Obama, au point qu’à l’époque, le roi d’Arabie saoudite a failli attraper une attaque cardiaque à force d’engueuler Obama au téléphone. Le corollaire de cette ignominie a été de rapprocher les pays du Golfe de l’Iran, constatant qu’il était  désormais illusoire de compter sur l’Amérique d’Obama qui sait si bien casser les alliances avec ses amis.
La main mise des Frères Musulmans sur le Proche-Orient a commencé en Libye - merci Obama, Sarkozy et BHL – s’est étendue à l’Egypte et demain ce sera la Syrie, en attendant la Jordanie.
Cette situation inquiète au plus haut point Israël qui se la joue diplomatiquement correct, ne pouvant faire autrement, et Vladimir Poutine qui du moins annonce la couleur et justifie son soutien à Assad par sa crainte de voir les Frères Musulmans, après la Syrie, puis la Jordanie, avancer leurs pions en territoire russe ; au Kazakhstan d’abord puis tout autour de la Volga où se concentre l’essentiel de la population musulmane russe.
Poutine devient le seul allié objectif d’Israël,  en s’opposant à Obama qui est presque arrivé à ses fins ; à savoir cerner Israël par une couronne fréro-islamiste : Egypte, Sinaï, Gaza, Syrie et Jordanie, au point que la menace iranienne passe désormais au second plan.
La solution est évidente, je ne cesse de l’écrire depuis l’arrivée au pouvoir de ce triste sire, manipulé et mis sur le trône par la bande à Farrakhan et consorts:  faire en sorte qu’Obama dégage lors des prochaines élections américaines ; bien qu’aujourd’hui le mal soit fait et qu’il est presque parvenu à ses fins.
Mollesse coupable mais hautement réfléchie envers l’Iran qui sait utiliser à bon escient les délais sans cesse renouvelés que lui accorde l’Amérique, installation des Frères Musulmans en Lybie et en Egypte, dont le premier geste politique est un rapprochement avec l’Iran, détestation sournoise mais tellement visible envers Israël, Obama et ses télescripteurs sont devenus l’Amalék des temps modernes ; à savoir l’ennemi irréductible d’Israël, au point de pousser Israël dans les bras, pas très accueillants, ni très amicaux, de Vladimir Poutine.
Et dire que tout  ceci était écrit sur le mur dès son élection, et même avant.

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