vendredi 27 avril 2012

Rapport sexuel avec sa femme morte depuis moins de 6 heures; le Parlement égyptien en débat


Le très sérieux quotidien nationaliste turc Hürriyet (« Liberté » en turc),  qui cite un éditorialiste d’Al-Ahram,  nous fait part d’un projet de Loi qui sera bientôt débattu au parlement égyptien.  La question est de savoir si un mari aura ou non le droit d’avoir une relation sexuelle avec sa femme décédée, jusqu’aux  six heures qui suivent le décès. Il s’agirait nous explique t-on d’une sorte de  « Farewell Intercourse », un adieu aux armes ou plus exactement un adieu au sexe. Touchant comme attention !
On en parle beaucoup à la télévision égyptienne; remarquez,  il y a de quoi. Rappelons que le nouveau parlement égyptien comporte une écrasante majorité d’Islamistes purs et durs ; le projet de Loi, s’il est maintenu ,pourrait donc de passer.
La nécrophilie institutionnalisée par le parlement égyptien risque donc de créer une jurisprudence dans quelques pays arabes, et ailleurs. Cela dit, si la question est venue sur le tapis, c’est que cette pratique est déjà répandue.
N’étant pas trop au fait de la progression de la rigidité cadavérique, j’ai du chercher de l’information et, suis arrivé à la conclusion, qu’effectivement il était particulièrement risqué – pour l’homme – de dépasser le délai fatidique de 6 heures après le décès.
Il faudrait peut être en informer Monsieur Tariq Ramadan, qui, malgré sa vaste érudition des choses de l’Islam, ne peut pas tout connaitre.

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