lundi 21 novembre 2011

En Israël, à 11 ans à l’Université


Ma belle sœur habite dans un moshav près de Sderot… et de Gaza par la même occasion. Les katiouchot pleuvent quand les Gazaoui s’ennuient, ce qui n’empêche pas les Israéliens d’investir dans l’avenir de leurs enfants ; donc, du pays. Il se trouve que son fils de 11 ans est plutôt bon en mathématiques. Il a été sélectionné avec 400 autres enfants de son âge qui habitent le Haut Neguév  pour suivre chaque semaine des cours de mathématiques appliquées à l’université de Beer-Shéva. Je gage d’ailleurs que les jeunes bédouins israéliens doués ,qui sont nombreux dans cette région, suivent le même cursus.
En parallèle avec une scolarité normale au collège de Shaar-Hanéguev (la Porte du Neguév), il s’initiera à l’Université aux mathématiques, ce qui lui permettra, de se faire de nouveaux camarades,  d’apprendre à réfléchir et, de décrocher  un BA (équivalent de Licence), voire mieux,  en mathématiques avant même de passer son baccalauréat. Ce programme fonctionne depuis 14 ans déjà, avec paraît-il d’excellents résultats.
Cela n’empêche pas le gamin de jouer au foot pratiquement tous les après midi  avec ses petits camarades du Moshav, puisqu’en Israël on n’étudie que le matin et que l’université ne l’occupera qu’un après-midi.
Il est vrai que de tous temps les petits juifs ont étudié le Talmud selon leurs capacités et non pas leur âge ; il n’y a pas de raison de ne pas poursuivre la tradition avec d’autres matières.
Voilà toute l’histoire. Elle est simple comme bonjour et illustre la différence entre les pays frileux, donc décadents, et ceux qui croient en leur avenir et font ce qu’il faut pour y parvenir.
Pendant que la France envisage de supprimer les notes à l’école et autres joyeusetés, pour ne pas traumatiser ces jeunes têtes, de moins en moins blondes, Israël et probablement certains  pays d’Extrême-Orient,  ont compris que le seul capital qui compte c’est celui des neurones de leurs  gamins. 

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